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La Tunisie se trouve pleinement engagée sur la voie de l’émergence de l’Etat social, un concept caractérisant le projet du Président de la République conçu pour notre pays afin d’offrir à tous les citoyens les commodités d’une vie digne et décente dans un contexte de développement durable et global.
La Presse — Le Chef de l’Etat ne laisse passer aucune occasion sans évoquer, voire mettre l’accent sur la nécessité d’œuvrer en faveur de la mise ne place des différents ingrédients de l’Etat social dans le but évident de permettre à tout un chacun d’avoir les mêmes chances pour s’épanouir dans un climat d’essor et de prospérité.
Ainsi, tout en réitérant son rejet de toute disposition défendant les anciennes pratiques bannies par les textes de la Constitution plébiscitée par le peuple en 2022, le Président de la République a exprimé, lors de son dernier entretien avec le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri, l’intérêt majeur qu’il accorde aux questions d’ordre social dont celles touchant les catégories fragiles surtout celles faisant partie des ouvriers de chantiers, des titulaires de doctorat et des indemnités pour perte d’emploi.
Et au vu des dossiers évoqués et qui se trouvent encore en attente, le Chef de l’Etat a insisté sur l’obligation de rechercher et de trouver des “solutions radicales” dans le sens de garantir les droits naturels de tous dont, plus particulièrement, les titulaires de doctorat puisqu’il ressort de la dernière réunion ministérielle la possibilité de faire employer, dans un premier temps, près de cinq mille titulaires de diplômes dans établissements et des laboratoires spécialisés.
D’autre part, le Président Kaïs Saïed a mis le doigt sur un dossier épineux qui “empoisonne la vie à un grand nombre de Tunisiennes et de Tunisiens, en l’occurrence les dettes sous forme de redevances impayées auprès, notamment, des deux sociétés nationales d’électricité et du gaz (Steg) et d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede).
Les problèmes découlant de l’accumulation de ce type de dettes résident dans le fait que les familles dans cette situation vivent dans la hantise de se voir privées, à tout moment, d’électricité ou d’eau dans le sens où l’exécution des avis de coupure de ces prestations de services vitales peut survenir à tout moment.
Et si l’on sait que plus le temps passe, plus la situation ne fait qu’empirer, puisque les dettes s’alourdissent au fil du temps, surtout avec l’ajout des inévitables pénalités, il était temps de concevoir des solutions radicales mettant un terme à ces anomalies, une fois pour toutes.
Et comme vient de l’expliquer le Chef de l’Etat, tout le monde est conscient que logiquement, “ni les abonnés ne seront en mesure de s’acquitter de leurs factures ni les deux sociétés ne peuvent tirer le moindre profit d’une éventuelle coupure de l’eau ou de l’électricité».
C’est dans cet esprit pratique et pragmatique que le Président Kaïs Saïed a ordonné de procéder à l’identification des modalités de nature à permettre le rééchelonnement des dettes impayées à la charge des abonnés encore insolvables de la Steg et de la Sonede tout en renonçant au montant des pénalités qui en découlent.
C’est dire que grâce à ce geste présidentiel, on peut espérer la fermeture de ce genre de dossier permettant aux ménages d’avoir la tranquillité d’esprit souhaitée.
Il fallait y penser, le Président de la République y a songé et l’a fait dans le cadre de sa démarche en vue de l’ancrage de cet État social avec détermination et grande volonté d’avancer à pas résolus sur la voie de la concrétisation des divers avantages sociaux pour tout le peuple.