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L’information qu’on ambitionne

Editorial La Presse

QUELLE mission devrait assumer l’information publique dans la bataille de libération nationale livrée par la Tunisie depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021, sous l’impulsion, le suivi et la rectification au quotidien du Président Kaïs Saïed  ?

Ceux qui prétendent disposer de la réponse idoine à cette question et n’hésitent pas à répéter à celui qui veut les entendre qu’ils possèdent les solutions magiques pour sortir le secteur des médias publics  de la crise où il patauge depuis plus d’une décennie doivent revoir leurs prétentions à la baisse ou du moins à la régulation. Puisque la problématique des médias dits publics, qu’ils appartiennent à la presse écrite ou audiovisuelle, voire à la presse électronique, ne se pose pas uniquement dans les pays en voie de développement ou considérés comme émergents, ce qui est le cas de la Tunisie.

Dans les pays démocratiques où la presse publique constitue le fondement essentiel de la vie politique (aux côtés des médias privés et des sites électroniques, il ne faut pas l’oublier), on assiste malheureusement à un débat ou plus précisément à une polémique qui enfle, de jour en jour : la presse publique a-t-elle encore un rôle à jouer et le contribuable est-il encore obligé de financer des médias censés parler en son nom ou l’informer objectivement en respectant les normes internationales en la matière alors que les réseaux sociaux lui offrent, gratuitement et en temps réel, les informations dont il a besoin, sur un simple clic sur son PC  ou une simple touche sur son smartphone ?

En Tunisie, la problématique revêt d’autres dimensions en  rapport direct avec les exigences  imposées par l’étape de développement dans laquelle notre pays s’est engagé sous la conduite du Président de la République.

Des exigences et des ambitions que le Chef de l’Etat n’a de cesse de rappeler à chaque fois qu’il débat de la presse publique avec les responsables du secteur.

Pour leur indiquer qu’au-delà de leur mission de fournir une information crédible et fiable à leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, il leur est nécessaire de moderniser leur discours  de communication afin de traduire les préoccupations des citoyens et de répondre à leurs attentes.

Loin des stéréotypes ou des slogans à caractère propagandiste ou clientéliste il est impérieux d’adopter, à la fois, un nouveau contenu et une forme attrayante dans le but de gagner l’adhésion du public.

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