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La session 2025 sera marquée par plusieurs nouveautés et en premier lieu une pré-ouverture qui aura lieu la veille du mois de Ramadan, le vendredi 28 février , avec des «Open-mic» dans les grandes places des 24 gouvernorats du pays.
La Presse — Sous l’égide du ministère des Affaires culturelles, l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques (Enpfmca), en partenariat avec l’Etablissement du théâtre de l’opéra, l’organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins, la Direction de la musique et de la danse et le Centre des musiques arabes et méditerranéennes Ennejma Ezzahra, organisent la 23e édition du Festival de la chanson tunisienne, et ce, du 8 au 11 mars prochain.
A cette occasion, une conférence de presse a été donnée, hier, mardi 18 février au Théâtre des jeunes créateurs de la Cité de la culture Chedly Klibi, par M. Tahar Guizani, directeur du Festival de la chanson tunisienne et président du Comité d’organisation, pour mettre la lumière sur les différents volets de cette 23e édition, sur fond d’une séquence vidéo comme rétrospective du Festival de la chanson, autrefois connu sous le nom de Festival de la musique, et présentant des séquences sur les multiples éditions antérieurs et nos artistes qui y ont participé.
La session 2025 sera marquée par plusieurs nouveautés et en premier lieu une pré-ouverture qui aura lieu la veille du mois de Ramadan, le vendredi 28 février, à partir de 15 h, avec des «Open-mic» dans les grandes places des 24 gouvernorats du pays, organisés par les Commissariats régionaux des Affaires culturelles, en plus d’une scène à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis.
Un choix qui entre, d’une part, dans le cadre de la décentralisation du festival, et, d’autre part, comme mise en pratique du slogan de cette session, «La Tunisie chante».
Tahar Guizani a, également précisé qu’il y aura trois rendez-vous de choix, en plus de la pré-ouverture, un colloque qui aura lieu le jeudi 6 mars 2025, à Ennejma Ezzahra, autour de la chanson tunisienne sur le thème «De la réalité aux attentes» ensuite, et enfin une rencontre, le jeudi 13 mars, qui a pour but d’évaluer cette session en posant la question «Le festival, et après ?».
Tahar Guizani a, d’autre part, précisé que ce festival sera aussi celui du poète, du parolier, du compositeur, et non seulement du chanteur, insistant sur le fait que ce sera l’occasion de rassembler tous les intervenants dans le domaine de la chanson.
Il faut savoir que 149 candidatures ont été présentées pour cette session pour lesquelles le jury de sélection a fait son choix en toute transparence.
Concernant les soirées du festival, l’ouverture, le 8 mars, se fera avec un spectacle de Karim Thlibi, intitulé «Takhaïel» («Imagine»), alors que la deuxième soirée du 9 mars sera consacrée aux compétitions, avec la participation de Najet Attia comme invitée d’honneur, Nawel Ghachem en sera l’invitée d’honneur pour la troisième soirée du 10 mars, en plus des compétitions, alors que Nabiha Karaouli animera la soirée de clôture en compagnie de l’Orchestre symphonique, dirigé par Mohamed Bouslama, avec la remise des prix et le dévoilement du palmarès.
L’orchestre qui accompagnera les différents concourants aux trois compétitions, sera sous la direction de Youssef Belhani.
Les participants seront au nombre de 13 pour la compétition des chansons, 10 pour celle des «Maâzoufets» (instrumentale), et 3 pour la compétition de l’interprétation individuelle avec Douaâ Fériani («Yalli dhalemni»), Mohamed Amine Bakir («Ana jitek ya rammel») et Rania Ouerghi («Idha teghib alaya ya ouelfety»).
Quant aux prix, ils seront de 40 mille dinars pour le «Microphone d’Or», 30 mille dinars pour le «Microphone d’Argent», et de 20 mille dinars pour le «Microphone de Bronze». Pour le prix des « Maâzoufets», il sera de 10 mille dinars, alors que 5 mille dinars seront remis à la meilleure interprétation. Le prix du public est de 8 mille dinars. Ce prix prendra en considération l’avis du public présent et celui qui suivra ces soirées sur la Watania.
A propos de l’affiche, elle est l’œuvre de l’artiste Badr Klidi, représentant une jeune fille au oûd, en tenue traditionnelle et auréolée de fleurs et de jasmins, se tenant sur l’avenue Habib Bourguiba.
Un symbole caractéristique de ce lieu mythique qu’est l’avenue Habib Bourguiba, comme l’a expliqué M. Tahar Guizani, et cela en raison de ce qu’elle représente comme référence socioculturelle, aussi bien pour tous les Tunisiens que pour les hôtes de la capitale, Tunis.