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Les derniers chiffres officiels révèlent que les dettes de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) auprès de ses clients s’élèvent à près de 4 milliards de dinars. Parmi ces créances, 55 % sont dues par les ménages et le secteur du commerce et des services, tandis que 45 % concernent les établissements publics, les administrations, les collectivités locales et les ministères.
La STEG compte environ 4,7 millions d’abonnés, dont la grande majorité sont des clients résidentiels bénéficiant d’un raccordement en basse tension.
Ces dernières années, la STEG a multiplié les initiatives pour aider ses clients à s’acquitter de leurs factures. En 2023, une mesure a permis à plus de 120 000 abonnés d’étaler leur paiement sur trois échéances, générant ainsi 90 millions de dinars de recettes pour l’entreprise.
Il est à noter que les factures d’électricité constituent une charge importante pour les ménages tunisiens. Selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS), les dépenses liées au logement, incluant les factures d’électricité, représentent plus de 23 % du budget des ménages, occupant ainsi la deuxième place après les dépenses alimentaires et les boissons non alcoolisées.
À l’instar de la STEG, la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) rencontre les mêmes difficultés de recouvrement auprès des abonnés résidentiels, des entreprises et des établissements publics et privés. Fin 2024, les dettes de la SONEDE s’élevaient à 860 millions de dinars, dont plus de 50 % sont détenues par les institutions et entreprises publiques, tandis que le reste est réparti entre les particuliers et le secteur industriel. La société compte actuellement 3,2 millions d’abonnés.
Face à cette situation critique, le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé, jeudi dernier, lors d’une réunion avec le chef du gouvernement, à mettre en place des mécanismes concrets d’échelonnement des dettes pour les abonnés en difficulté, tout en envisageant une possible annulation des pénalités de retard.
bhar
18 février 2025 à 17:47
dettes de la STEG auprès des clients!!! et dire que le journal LAPRESSE est en langue française. Il fallait écrire « créances de la STEG auprès de ses clients » ou bien dettes des clients de la STEG.