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La Presse — Poursuivons la découverte des associations tunisiennes qui œuvrent dans divers domaines de la vie sociale et économique. Cette semaine, nous allons faire la connaissance d’une organisation non gouvernementale qui porte bien son nom : Smart Gafsa, soit en bon français, «Gafsa l’intelligente». Et comment traduire cette vision dans les faits ? En cultivant l’esprit de citoyenneté, en promouvant l’autonomisation environnementale, et en développant l’entrepreneuriat et l’économie numérique en vue de réaliser un développement durable. Vaste programme.
Concrètement, cette association, fondée en 2016, s’est assigné pour objectif principal la participation au soutien à l’autonomisation économique et sociale des groupes vulnérables au niveau local et surtout les jeunes parmi eux et d’encourager leur participation à la vie publique à travers :
– l’inclusion sociale et économique en facilitant leur intégration, notamment ceux parmi eux issus de milieux défavorisés, dans la vie publique et professionnelle ; la promotion de la citoyenneté par l’encouragement au développement d’un esprit de citoyenneté par l’action en vue de l’entretien d’un environnement sain et enfin par le renforcement des capacités de ces jeunes: offrir à saisir les opportunités d’autonomisation environnementale, sociale et économique, pour reprendre l’argumentaire de l’association.
Promouvoir l’économie sociale et solidaire à travers plusieurs activités
Cette stratégie se déploie à travers un programme d’action ambitieux dont l’objectif, depuis 2024 et sous l’appellation FAY-K-IN, «est de motiver les jeunes et de les sensibiliser à des sujets importants tels que la participation démocratique, les droits de l’homme et la justice sociale, et de les intégrer dans des activités communautaires utiles».
Smart Gafsa œuvre à la concrétisation de cette ambition, notamment à travers le projet COO-LAB qui vise à promouvoir l’économie sociale et solidaire à travers plusieurs activités et la participation au projet «Magroum’IN» qui cible les jeunes en situation précaire en vue du renforcement de leur inclusion et leur participation à la vie publique à travers la création, la culture et le sport.
C’est ainsi que deux jours de discussions et d’échanges fructueux ont été organisés en fin d’années dernière entre participants au projet Maghroum’IN et des représentants des ministères des Affaires Culturelles et ceux de la Jeunesse et des Sports pour discuter de la gestion participative afin d’élaborer un document de référence pour renforcer l’inclusion des jeunes dans la cogestion des services qui leur sont destinés. Il a été procédé au cours de cette rencontre à l’identification des besoins en matière renforcement des capacités, d’accompagnement et de ressources pour rendre effectives l’inclusion et la cogestion dans le cadre du projet Maghroum’IN.