
Après avoir commencé à épouser une bonne courbe, Lassâad Dridi et sa bande essaieront de continuer dans cette voie et d’éviter un coup d’arrêt face à l‘USM.
La victoire du CSS lors de la 22e journée sur l’OB par 2 buts à 1 a été bien accueillie dans le camp des Sfaxiens et a fait souffler un nouveau vent d’optimisme dans l’entourage du club. Avec 31 points, l’écart s’est un peu rétréci par rapport au ST (sixième avec 39 points, l’ESZ (cinquième avec 41 points) et au CA ( quatrième avec 43 points). La question qui se pose, après cette remontée au classement, est de savoir si les Sfaxiens seront capables de continuer sur cette lancée et d’obtenir à la fin de la saison mieux que la 7e place qu’il occupent actuellement et qui ne pourrait pas normalement leur échapper. On n’attendra pas longtemps pour le savoir ou avoir du moins les premiers éléments de réponse à cette interrogation. Le match d’aujourd’hui face à l’USM qui a grimpé, elle, à la deuxième place et qui n’a pour seul objectif à Sfax que d’empocher les trois points du succès tout en rêvant d’un faux pas de l’Espérance à Gabès pour conquérir le fauteuil de leader du championnat à 7 journées de la fin.
Un challenge à relever
Freiner cette équipe de Monastir tout feu tout flamme, invaincue durant les 5 derniers matches (4 victoires et 1 nul), et gagner le duel tactique avec un Faouzi Benzarti fidèle à son pressing haut même en terrain adverse seront les deux objectifs de l’entraîneur Lassâad Dridi pour desserrer l’étau des critiques qui ont commencé à fuser sur lui ces dernières semaines. On lui reproche notamment de n’avoir pas trouvé la bonne alchimie de joueurs qui peuvent former un groupe stable capable de gagner en jouant bien. Aussi bien à Ben Guerdane, que Gafsa et à Menzel Bourguiba contre l’OB, les 3 victoires signées par le CSS à l’extérieur n’ont pas été trop convaincantes au niveau de la prestation et de la qualité de jeu proposées. Elles ont été le fruit d’un système de jeu réaliste basé sur les attaques en contre.
À Sfax, ça n’a pas été la même réussite avec trois matches perdus contre les trois grosses cylindrées du championnat, l’EST, l’ESS et le CA. Quand le CSS est obligé de faire le jeu, de se découvrir pour aller chercher l’adversaire dans sa zone, il laisse beaucoup d’espaces et s’expose au danger pour être finalement pris au piège et enclin à la défaite. Contre les Usémistes, trop forts dans la transition rapide et impitoyables dans la concrétisation des opportunités de marquer qui s’offrent à eux, les Sfaxiens opteront à coup sûr cet après- midi pour ce jeu prudent et pas très audacieux qui leur a été payant plutôt qu’à ce jeu ouvert qui leur a été la plupart du temps fatal.
Avec le retour pressenti de Aymen Dahmen dans les buts, c’est leur bloc défensif remanié qui sera la clé de leur réussite dans un match qu’ils tiendront à gagner même à l’usure, sans trop s’emballer pour ne pas être piégés une nouvelle fois et ne pas rechuter après la victoire salvatrice contre les Cigognes de Béjà.