
Il est clair que l’Etat, dans le cadre de son approche sociale dans la gestion de la chose publique, tient à garantir un avenir décent, voire prospère, à toutes les catégories sociales, dont notamment les diplômés du supérieur.
C’est ainsi qu’il est constamment à l’écoute des doléances de ces jeunes diplômés, dont les détenteurs de doctorat au chômage qui ont fait entendre leur voix en appelant le Président de la République à intervenir en vue de leur trouver les solutions leur permettant d’intégrer le marché du travail, surtout que leur nombre est très faible par rapport à l’ensemble de la population active.
En effet, il est regrettable que lesdits diplômés restent, des années durant, sans emploi, alors qu’ils ont dû poursuivre des études pendant vingt-cinq ans environ.
Pour pallier cette situation, le ministère de l’Enseignement supérieur vient de conclure un partenariat avec la Banque mondiale (BM), en approuvant un projet d’une valeur de l’équivalent de 316 millions de dinars destiné à financer un programme pour l’amélioration de l’employabilité des étudiants tunisiens et le renforcement de la qualité et la gouvernance de l’enseignement supérieur et des institutions de recherche scientifique en Tunisie.
Il s’agit, en fait, d’un projet intitulé «Renforcement de l’enseignement supérieur pour l’innovation, la résilience et l’employabilité» (Respire) ayant pour objectif essentiel l’adéquation entre la nature des diplômes et les besoins du marché du travail en permettant aux étudiants d’aquérir les compétences et les connaissances indispensables répondant aux exigences du marché du travail grâce à une meilleure gestion des universités et à un partenariat plus efficace avec l’industrie.
Rappelons que ce projet est le prolongement de celui dit “PromESsE” qui avait profité, à son achèvement fin 2024, à plus de vingt-deux mille étudiants ayant bénéficié de nouveaux programmes diplômants, de certifications et autres centres de carrière.
Et, nouvelles technologies obligent, ce projet a pour entre autres finalités une adaptation plus efficace aux grandes tendances mondiales à l’instar de la digitalisation et du changement climatique, d’où la nécessité d’investir davantage dans les savoir-faire liés à la transition écologique, aux technologies numériques, à l’éducation et à la santé qui offrent des compétences plus larges.
On citera, dans cet ordre d’idées, que déjà, dans son discours de prestation de serment en octobre 2024, le Président Kaïs Saïed a affirmé que l’un des défis majeurs de la prochaine étape demeure l’ouverture de nouvelles perspectives aux sans-emploi, aux jeunes et aux diplômés, en particulier.