Accueil Actualités Biens publics et domaines de l’état : Place à l’inventaire minutieux et aux remèdes efficaces

Biens publics et domaines de l’état : Place à l’inventaire minutieux et aux remèdes efficaces

Dans le cadre de son souci de protéger et de sauvegarder les biens publics et les domaines de l’Etat en général, le Président de la République a reçu, mardi, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières et a été plus catégorique que jamais dans le sens de la nécessité d’avoir une idée claire du patrimoine appartenant au peuple tunisien.

Ainsi, un inventaire complet et exhaustif de tous les domaines de l’Etat est réclamé à toutes les parties intervenantes concernées afin que la communauté nationale puisse bénéficier de ses droits, sachant que le projet de cadastre complet du territoire tunisien existe bel et bien depuis le milieu des années soixante-dix  avant d’être suspendu alors que les fonds nécessaires sont bien alloués, comme l’a affirmé le Président Kaïs Saïed.

Et bien décidé à dire toute la vérité aux Tunisiens, le Chef de l’Etat a indiqué que la rupture dudit projet de cadastre n’a pas d’autre justification que celle de la volonté malveillante de certaines parties de dissimuler la réalité concernant “les nombreuses irrégularités et autres  infractions relatives, essentiellement, aux terres agricoles appartenant à l’Etat”.

D’ailleurs, et dans la même foulée, le Président Kaïs Saïed a évoqué le projet de loi accordant la priorité de location des terres domaniales aux promoteurs des sociétés communautaires, tout en précisant que ce droit de priorité constitue une pratique connue et courante dans la mesure où elle permet de créer de la richesse et de lutter contre le chômage.

Il convient de mettre l’accent sur le principe de procéder à des inventaires de tout ce qui a trait aux richesses de l’Etat et devant revenir au peuple qui tient particulièrement à cœur du Président de la République, soucieux de préserver les biens et l’argent appartenant au peuple, d’où ses décisions et ses appels à ne pas céder le moindre millime aux convoîtises des lobbies auteurs de méfaits de spéculation et de corruption.

C’est dans cet esprit que le Président Kaïs Saïed a multiplié les mesures consistant à effectuer des inventaires en vue d’assurer la transparence et la bonne gouvernance de la chose publique.

On citera, à ce propos, l’inventaire ordonné, début du mois de janvier dernier, des organismes étatiques dont l’inutilité est prouvée dans le sens où ils représentent, la plupart du temps, une charge supplémentaire pour le budget de l’État sans réelle valeur ajoutée par rapport au rôle qui leur est dévolu.

Mieux encore, les fonds alloués à ces organismes inutiles devraient être exploités pour trouver des solutions adéquates voire radicales en faveur des victimes des politiques précédentes et ayant aggravé leur pauvreté et leur exclusion, et ce dans des secteurs tels que l’enseignement supérieur, la santé, la formation professionnelle et bien d’autres.

Un autre inventaire de la plus haute importance a été réclamé depuis 2021 car il a trait aux deniers publics, plus précisément à la dette extérieure. En plus clair, à tout ce qui touche aux prêts et dons que notre pays a reçus durant les dernières années.

ll faut dire qu’il est logique et impératif de prendre connaissance du sort des prêts qui sont venus de l’étranger, les milliards qui ont été injectés en Tunisie, mais qui n’ont eu aucun réel, ce qui devrait aboutir à une reddition des comptes, à savoir que chacun devrait assumer sa responsabilité pour savoir où est passé et comment a été dépensé l’argent du peuple tunisien.

Il est utile de souligner la nécessaire  de savoir où et comment ont été dépensés les milliards de dinars contractés sous des prétextes divers et ayant alourdi la dette extérieure dont le volume s’est accru d’une manière spectaculaire avec une augmentation annuelle substantielle entre 2014 et 2018.

En tout état de cause, il était temps de penser sérieusement à l’assainissement des finances et de remédier à la situation qui ne fait que s’exacerber, d’où la nette détermination de faire, enfin, l’état des lieux avec l’idée de remédier à la situation tout en exigeant des comptes de la part des responsables desdites anomalies ayant grevé le budget et l’Etat et les dépenses publiques.

Charger plus d'articles
Charger plus par Noureddine HLAOUI
Charger plus dans Actualités

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *