
Les récentes secousses telluriques survenues au cours des dernières semaines dans les régions de Meknassy et de Kasserine et qui se sont succédées les unes après les autres dans un intervalle de temps court, interrogent sur l’activité sismique qui en est responsable et sur l’éventualité qu’un tremblement de terre de plus forte magnitude, que ce qui a été observé précédemment, se produise un jour dans cette zone du pays et cause des dommages considérables. L’Institut National de Météorologie (INM) se veut rassurant à ce sujet. Selon Hassen Hamdi, chef de service de recherche et développement en géophysique, l’activité sismique observée récemment dans cette zone est tout à fait normale et naturelle et ne doit pas susciter d’inquiétude auprès des habitants de cette région. Elle résulte des failles géologiques actives sur lesquelles se trouve les zones de Meknassy et Kasserine, qui enregistrent des périodes d’activité sismique intermittente. Les frottements de ces failles qui sont des fractures au niveau des plaques, entrainent, épisodiquement des secousses telluriques plus ou moins intenses. La Tunisie se situe à la frontière entre la plaque continentale africaine et la plaque européenne. L’activité sismique de ces plaques, liée au mouvement de la Terre dans la région du sud du bassin méditerranéen génère la survenue de secousses telluriques, qui sont la conséquence du frottement et de la pression entre les masses résultant de ce mouvement, explique le chef de service de recherche et développement en géophysique à l’INM. La possibilité qu’un tremblement de terre de forte intensité résultant de cette activité sismique intermittente survienne dans cette zone du pays est hautement improbable. Rappelons que des secousses telluriques de faible à modéré dont les magnitudes, comprises entre 2.5 et 4.1, ont été enregistrées les 17,19 et 21 février derniers à Meknassy sans causer des dommages matériels importants. Construites en pierre, les maisons dans cette zone, vieilles