
Il y a 89 ans, un nouveau-né faisait son apparition sur la scène médiatique, plus précisément la presse écrite francophone, et ce, un certain 12 mars 1936 sous la forme d’un journal du soir tirant à quatre pages seulement avant de passer, au fil des ans, à un quotidien confirmé.
Ainsi, le journal s’est positionné dans le pays et s’est imposé en tant que leader de la presse papier, prenant l’allure d’une véritable entreprise médiatique et économique dans le sens où, faisant partie du groupe Snipe – La Presse, il a été, des dizaines d’années durant et après avoir survécu à l’épreuve de la Seconde Guerre mondiale, un véritable témoin des diverses péripéties de l’histoire de la Tunisie.
Doyen incontestable des journaux tunisiens, le journal La Presse a été constant dans la défense des intérêts nationaux grâce à une ligne éditoriale prônant l’objectivité dans le traitement de l’information, ce qui lui a conféré un cachet de respect et de crédibilité, sans oublier qu’il a constitué, et constitue encore, un vivier de grandes et belles plumes de référence dans tous les domaines, aussi bien politique que social, culturel et sportif.
Portant fièrement un lourd héritage journalistique, le quotidien La Presse supporte gracieusement sur ses épaules bientôt neuf décennies de défis, de réalisations et d’acquis suite à un combat, un labeur et une passion associés à un professionnalisme et une rigueur reconnus par les observateurs.
C’est pourquoi chaque anniversaire constitue une opportunité afin de rendre hommage aux journalistes de renom qui se sont succédé à sa tête et en ont fait, progressivement, un média à la grande réputation.
On ne peut fêter cet événement sans mettre en exergue l’intervention positive et efficace de la part du Président Kaïs Saïed qui a permis la pérennité du journal, aux prises à l’époque avec de grandes difficultés, d’abord en rendant une visite inopinée et historique au siège de Snipe – La Presse, un certain 11 mars 2023 et, ensuite, en recommandant la fusion avec Dar Assabah, une fusion destinée à renforcer l’ensembles des journaux qui seront encore édités à l’avenir.
Autrement dit, le bateau, qui tanguait, est appelé à connaître des jours meilleurs au grand bonheur des journalistes, des techniciens et des administratifs qui voient l’avenir avec grand optimisme grâce à la charge d’espoir insufflée par le Chef de l’Etat, l’espoir d’aboutir à la restructuration rationnelle de l’entreprise et de sa remise sur les bons rails.
La feuille de route de l’entreprise médiatique est en place pour l’émergence d’un fleuron renforcé de la presse écrite avec une ligne éditoriale, toujours et encore, marquée par le respect des lecteurs avertis et fortement déterminée à mener le bateau à bon port.