
Le taux d’envasement des retenues dans les grands barrages est estimé 0,55 % par an. Ce taux reste inférieur à la moyenne annuelle des barrages en Afrique qui est de 0,85 %, selon des données présentées lundi lors d’une séance de travail au ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche présidée par Hammadi Lahbib Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, chargé des eaux . Les raisons de cette sédimentation et les efforts déployés par le ministère pour en minimiser les effets à travers des opérations techniques de drainage, les travaux de conservation et de préservation des eaux et des sols contre l’érosion ainsi que la construction de nouveaux barrages compensatoires, ont été passés en revue.
Le Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, chargé des eaux.a souligné l’importance de cette question pour la préservation de la capacité de stockage des barrages, recommandant que la mise en œuvre des programmes de conservation de l’eau et du sol et de boisement dans les zones entourant les barrages soit effectuée en temps opportun et que les agriculteurs soient sensibilisés aux meilleures façons de labourer leurs terres pour éviter l’érosion et la dégradation des ressources naturelles.
Il a également recommandé de veiller à ce que les fonds nécessaires soient mis à disposition dans le cadre de la coopération internationale pour financer le projet de protection des retenues du barrage de Sidi Salem.