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De l’épître du pardon à la divine comédie

Dans cet essai paru aux éditions Demeter et aux éditions Orient en France, Ahmed Ben Salah appose et compare «L’épître du pardon» d’Al Ma’arri et «la Divine Comédie» de Dante.

Ahmed Ben Salah donne le ton : en exergue au titre de son livre, il place cette citation : «Les portes de l’enfer s’ouvrent au paradis».

Dans cet essai paru aux éditions Demeter et aux éditions Orient en France, il appose et compare «L’épître du pardon» d’Al Ma’arri, et «La Divine Comédie» de Dante. Ces deux livres ont marqué à jamais l’histoire des deux religions.

«Avec une audace folle, le Florentin va donner corps au dogme chrétien et le Syrien va déconstruire, avec non moins d’audace, et beaucoup d’humour, celui de l’Islam».

La Divine Comédie connaît un formidable accueil populaire, et l’église suit, malgré les libertés prises par Dante. L’Epître du Pardon, par contre, reçoit un accueil mitigé des autorités musulmanes, tombe dans l’oubli et ne sera exhumée qu’à la fin du XIXe siècle par un chercheur anglais. 

Ahmed Ben Salah, issu quant à lui d’une double culture quand aujourd’hui on parle de choc de civilisations, a magnifiquement assimilé les deux. Il propose de revenir sur les poncifs marquant les deux plus grandes religions de notre époque en comparant, pour la première fois, ces deux œuvres magistrales : deux génies de la littérature universelle racontant un voyage en enfer et au paradis, alors que même les laïcs n’osaient braver cet interdit religieux.

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