
Les groupes de criquets pèlerins arrivant dans la région de Tataouine, bien que leur présence se soit étendue à de nouvelles zones, n’ont pas causé de pertes dans les exploitations agricoles locales, ont indiqué des sources officielles à l’agence TAP. Malgré l’extension de leur propagation vers les régions de Maghni, Zalt et Bir Amir dans la délégation de Remada, ainsi que Khawi dans la délégation de Tataouine Nord, les autorités locales restent rassurantes quant à l’impact sur l’agriculture. Ces criquets étaient jusqu’à présent confinés aux limites de la délégation de Dhehiba, où les opérations de lutte ont débuté le 12 mars.
Dans ce cadre, un responsable de la direction régionale pour le développement agricole de Tataouine a précisé que les équipes au sol et les hélicoptères avaient couvert, jusqu’à ce vendredi, une superficie totale de 600 hectares. Parmi cette superficie, 100 hectares ont été traités dans la région d’El Ouara, notamment à Khawi El Hamidiya, dans la délégation de Tataouine Nord, à l’aide d’hélicoptères. Les autorités continuent de mener des opérations intensifiées pour suivre et éradiquer les criquets pèlerins dans l’ensemble de la région.
Cependant, plusieurs personnes âgées, ayant vécu des infestations similaires par le passé, ont exprimé leurs inquiétudes concernant une possible recrudescence du phénomène, en raison des récentes pluies et des vents forts qui ont facilité la propagation des criquets. De plus, les conditions climatiques difficiles empêchent parfois les équipes de lutte de mener leurs opérations de manière optimale.