
LA Tunisie nouvelle traite les dossiers préoccupants pour les citoyens d’une manière différente de celle connue jusque-là, dans le sens où l’on n’attend plus que le mal survienne pour y remédier, car souvent il s’avère que c’est un peu, voire trop tard, pour éviter le pire.
C’est le cas, justement, des inondations enregistrées périodiquement, chaque année à la saison des pluies, causant des pertes matérielles énormes, et même en vies humaines, sachant que théoriquement et effectivement, aucune région ne peut se considérer à l’abri de pareilles catastrophes.
Ainsi et comme le veut le bon sens en matière de gestion rationnelle des crises, il est évident que les autorités concernées s’y prennent à l’avance selon l’adage bien sage stipulant qu’il vaut mieux prévenir que guérir.
C’est dans cet esprit que le ministère de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire annonce la poursuite de la réalisation de pas moins de 36 études d’un coût de 13,3 millions de dinars afin de mettre en place un ensemble de projets pour une enveloppe globale de 51 millions de dinars pour l’année 2025 en cours.
Les projets consistent en l’élaboration d’un véritable plan de protection des villes et autres zones urbaines contre les crues, sans oublier les projets de sauvegarde et d’entretien des ouvrages de protection contre les inondations, des oueds et des cours d’eau secondaires, en rapport avec le curage et le nettoyage des bassins de collecte d’eau.
Et comme il est d’usage en ces temps post-25 juillet 2021, tous les moyens seront mis en œuvre en vue de soutenir le rythme de réalisation et d’accélérer le démarrage des nouveaux projets, ce qui exige un engagement ferme de la part des entrepreneurs, appelés à garantir le suivi et la coordination de tous les intervenants.
L’espoir est, donc, permis pour éviter à l’avenir les drames qui hantent les citoyens habitant plusieurs villes des gouvernorats de Nabeul, Bizerte et Monastir, sachant que plus de 400 mille habitants dans les délégations de Bouargoub, Takelsa, Beni Khalled, Zaouiet Jedidi, Boucharay, Bannen et Ksibet Mediouni risquent de faire les frais de pareilles catastrophes.
Signalons que d’autres projets, au nombre de 48, sont mis à exécution contre les inondations dans la vaste région de Tunis-Ouest pour un coût de 180 millions de dinars, outre 74 études touchant les vingt-quatre gouvernorats du pays nécessitant l’allocation d’une enveloppe de près de 30 MD.
Obéissant à la même approche suivie par le Président de la République, le ministère de l’Equipement et autres mécanismes concernés sont ainsi en train de mettre les bouchées doubles et de prendre les devants en vue de mettre un terme à ce cauchemar menaçant un grand nombre de citoyens.