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Répondre aux attentes des citoyens

Editorial La Presse

Maintenant que les grands projets bloqués ont été définis ou sont sur la voie de l’être dans les plus brefs délais, la question qui s’impose d’elle-même est la suivante: Qu’est-ce que le gouvernement envisage de faire à l’encontre de ceux qui ont contribué directement ou indirectement à la non-concrétisation de ces projets? En dépit du fait que les financements requis étaient déjà arrêtés et qu’on n’attendait que de passer à la matérialisation. Sauf qu’entre-temps, ces mêmes crédits ne suffisent plus pour entamer les travaux de construction.

Aussi bien à la présidence de la République que du côté de La Kasbah, bien avant que Mme Sarra Zaâfrani Zenzeri ne soit nommée au poste de Cheffe du gouvernement, la question bénéficie de la priorité absolue et est considérée comme un dossier national  de développement. A l’instar de ceux relatifs à l’assainissement de l’administration, du Conseil national de l’éducation et de l’enseignement de la guerre anti-corruption, etc.

Le Président de la République ne cesse de professer qu’il est d’une urgence capitale de faire en sorte que la révolution législative tant rêvée et aussi revendiquée mette l’accent sur l’impérieuse nécessité d’amender les législations en vigueur ou même d’adopter de nouvelles lois dans le sens de lever définitivement les obstacles juridiques qui entravent encore le démarrage des projets, notamment dans les régions intérieures de la République.

En symbiose avec les directives du Président de la République et dans le but d’évoluer en synchronisation avec l’action gouvernementale dans le domaine, plus particulièrement depuis la nomination de Mme Zaâfrani à la tête de la présidence du gouvernement, on relève les prémices d’une certaine dynamique au niveau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Dans la mesure où les députés, qui ont goûté aux délices des apparitions TV ou des participations aux talk-shows radio, ne se contentent plus de critiquer la lenteur incompréhensible qui marque la mise en œuvre de la révolution législative. Désormais, ils sont passés à la phase de proposition des solutions qu’ils estiment les plus indiquées en vue de dépasser les difficultés de parcours et de répondre positivement aux attentes des citoyens dans les régions où la concrétisation de ces mêmes projets est perçue comme une bouffée d’oxygène et une opportunité offerte aux jeunes de ces régions, qu’ils soient diplômés de l’enseignement supérieur ou du système de la formation professionnelle.

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