Avec une pléiade de jeunes loups et de quelques joueurs à fort statut, le Stade a aujourd’hui la ferme intention de surmonter l’obstacle du CSS.
Le baptême du feu de Chokri Khatoui s’est déroulé sans accrocs à la réception de l’OSB en seizièmes de Coupe. Une victoire pour propulser son ambition au Bardo, quoi de plus stimulant pour un coach qui a pris le train en marche et qui entend mener à nouveau les siens vers la victoire en recevant le CSS au Hédi Ennaifer.
De prime abord, le Stade en a les moyens humains, et personne ne peut aussi douter de la contribution du coach Khatoui, recruté justement pour sa capacité à gérer de tels enjeux. Aujourd’hui, malgré les départs de plusieurs joueurs clés, le projet stadiste repose toujours sur une stratégie de rajeunissement du groupe… A cinq rondes du terme, la cure de jouvence assumée du Stade va donc être confrontée à une bonne dose d’endurance, de maîtrise, d’équilibre et même de détachement, histoire de ne pas trop se mettre la pression.
Constantes en défense
Au Bardo, cet après-midi, Chokri Khatoui ne sera cependant pas guidé par cette contrainte d’écarter les étrangers du jeu, comme requis en coupe face aux divisionnaires de l’Olympique Sidi Bouzid. Il pourra, par exemple, compter sur sa légion étrangère avec le trident du milieu Amath Ndao à la manœuvre et les deux pistons, Yussuf Touré et Mugisha Bonheur.
A première vue cependant, Ndao serait gardé en réserve au profit de Ghazi Ayadi, buteur en coupe récemment. Quant au front offensif, là par contre, Khatoui devrait à l’évidence composer une attaque 100% tunisienne avec probablement les Khalil Ayari sur le couloir gauche, Youssef Saâfi sur l’aile opposée et Nacef Atoui en pointe.
Bien entendu, le staff peut aussi opter pour d’autres joueurs sur l’aile gauche de l’attaque, à l’instar de Sajed Ferchichi ou encore Moncef Gharbi. Le Stade ne manque donc pas d’options et d’options offensives devant, mais aussi au milieu avec le pivot Smaâli et la sentinelle Ouattara qui peut aussi décrocher vers l’axe de la défense quand le besoin se fait sentir. La défense enfin, parlons-en. Outre le quatuor souvent inamovible, formé de la paire Sahraoui-Arous dans l’axe et des deux latéraux respectivement droit et gauche, Khalfa et Laifi, Ouerghemi peut également faire l’affaire.
