
Que faut-il faire pour que les ayants droit accèdent aux indemnisations financières et aux services de santé auxquels ils ont droit?
Il est urgent de simplifier au maximum les procédures administratives et aussi de penser aux sanctions qu’il faut à l’encontre de ceux qui mettent des bâtons dans les roues.
Du côté de la fondation Fidaa, en dépit de la sollicitude quasi-quotidienne que lui accorde le Président de la République et son attachement ininterrompu à ce que les victimes des actes terroristes parmi les agents de sécurité et les soldats de l’armée nationale ainsi que les familles des martyrs de la révolution accèdent aux réparations matérielles qui leur reviennent de droit le plus rapidement possible, on observe que les choses traînent encore. Et on découvre que les professionnels des procédures interminables font toujours la pluie et le beau temps.
Face à cette situation inadmissible et à l’impossibilité pour un bénéficiaire de la fondation Fidaa de pouvoir obtenir les médicaments qui lui sont prescrits par son médecin traitant et face aussi à la lenteur inexplicable aux voire scandaleuse, dont son dossier médical est examiné auprès de la Cnam, le Chef de l’Etat a pris l’engagement de rappeler continuellement au président de la Fondation au ministre des Affaires sociales et les PDG de la Cnam et de la Cnss de faire en sorte qu’ils assument pleinement leurs responsabilités en matière de satisfaction effective des ayants droit parmi les bénéficiaires des prestations de la Fondation.
Plus encore et dans l’optique de faire de l’assainissement du secteur de la fonction publique une priorité absolue et dans l’objectif de conscientiser les agents de l’administration et des entreprises nationales sur la nécessité de s’aligner sur l’approche humaniste du Président de la République dans le domaine du traitement des dossiers à priorité absolue, n’est-il pas plus important de rappeler aux forces de repli et d’entrave qu’elles sont passibles de poursuites judiciaires au cas où elles priveraient, à titre d’exemple, une veuve de sa prime d’indemnisation tout simplement parce que son dossier enregistre l’absence d’un document portant une signature légalisée.
Vendredi dernier, 11 avril, a été tenue au siège de la Fondation Fidaa une séance de travail dans le but d’accélérer les procédures relatives à l’action des avances sur les indemnisations à servir aux ayants droit au nom des martyrs et des blessés de la révolution.
Et la séance de travail de déboucher sur un communiqué qui fixe les documents à fournir pour avoir droit à l’indemnisation et en premier lieu à l’avance. Le communiqué excelle en matière de pièces justificatives à présenter et insiste sur la vérification auprès des autorités judiciaires pour savoir si les listes comprenant les noms de ceux et de celles qui ont droit aux indemnisations et, partant, aux avances dans une première étape.
Quant à ceux dont les noms ne figurent pas sur la liste des bénéficiaires, ils disposeront d’une base de données qui comportera les documents qu’ils doivent fournir dans le but de s’inscrire sur les listes définitives des ayants droit.