
Sur les quatre matchs restants, trois seront disputés à domicile, ce qui facilitera considérablement la tâche du nouvel entraîneur.
Après avoir beaucoup hésité, le président de l’USBG a finalement tranché. A ceux qui avaient martelé que, pour quelques matches restants, il n’était pas nécessaire d’engager un nouvel entraîneur et que l’adjoint et enfant du club, Aymen Chaouat, ferait l’affaire, il a fait la sourde oreille et a appelé Afouen Gharbi à la barre. «Oui, nous n’avons plus en championnat que 4 matches à disputer après la rencontre contre l’Etoile à Sousse, mais il ne faut pas oublier que ces quatre parties sont d’une grande importance et à enjeu très crucial pour nous. C’est vrai aussi que trois de ces quatre rendez- vous capitaux pour le maintien contre l’ASG, l’ESZ et EGSG, nous les disputerons à domicile et que la mission paraît un peu facile sur le papier, mais il ne faut pas jouer avec le feu en laissant l’équipe sans entraîneur de métier et d’expérience sur le banc. En fin de saison, il n’y a pas de larges choix comme au départ de la compétition avec beaucoup d’entraîneurs libres de tout engagement. Nous avons donc misé sur Afouen Gharbi qui, à nos yeux, a les qualités et le profil pour pouvoir mener la barque à bon port», estime le président de l’USBG, Fethi Hlel.
Le quatrième entraîneur, cette saison, après Fakhreddine Galbi, Mohamed Ali Maâlej et Jamel Khcharem, a pris les manettes du club au début de la semaine pour préparer le match à six points contre le Carrelage de Gabès dimanche prochain.
Aller au TAS : trop tôt pour se décider
L’USBG a été l’un des grands perdants dans les verdicts de la Commission nationale d’appel du mardi 8 avril.
Les trois points retirés après un premier jugement en sa faveur suite à la réclamation formulée contre l’ASS (même si comme maigre consolation, le point du nul contre le CA a été récupéré) ont changé la donne pour les “Jaune et Noir”, relégués à la 13ème place avec 21 points, à trois seules longueurs d’avance sur El Gawafel de Gafsa et l’US Tataouine.
Contrairement aux responsables d’autres équipes qui se sont estimées lésées et qui ont assuré recourir au Tribunal Arbitral du Sport à Lausanne , le Comité de direction de l’USBG n’a pas brandi ouvertement cette menace. Pour le président Fethi Hlel, la réponse est claire : «Ça reste une simple option si nous ne parvenons pas à sauver notre place en Ligue 1 au terme des quatre matches restants».