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Option irréversible de la Tunisie pour le partenariat avec l’Afrique

Editorial La Presse

LA diversification de la coopération internationale de la Tunisie est un choix irréversible en vue de consolider son approche consistant à préserver l’indépendance de ses décisions et sa souveraineté dans l’objectif évident de maintenir la maîtrise de ses orientations socioéconomiques en vue de la réalisation de l’œuvre de développement durable et global.

Dans cet esprit et croyant fermement à l’utilité de la création de communautés économiques régionales en Afrique, notre pays n’a pas tardé à intégrer les blocs économiques émergents, dont notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui englobe les 54 pays de l’Union africaine (UA). 

Dans ce cadre, le partenariat avec les pays du continent africain constitue, désormais, un pilier des options préconisées pour concrétiser la vision et les objectifs mis en place par l’Etat tunisien, d’où la multitude des initiatives destinées à bénéficier des avantages conférés, entre autres, par le positionnement géographique du pays en tant que passerelle entre les marchés africains et européens.

Continuant sur la même lancée, le secrétariat de la Zlecaf, en collaboration avec le ministère du Commerce et du Développement des exportations, la Direction générale des douanes et l’Organisation mondiale des douanes, vient de tenir à Tunis un atelier régional sur la facilitation des échanges pour les opérateurs économiques agréés en vue de concrétiser l’application optimale des annexes douanières.

La première du genre et groupant plus de 12 pays d’Afrique du Nord et de l’Ouest, ladite rencontre vise le renforcement des connaissances des douaniers des pays participants afin d’assurer davantage de fluidité aux échanges commerciaux intra-africains grâce à une plus grande simplifications des procédures douanières, sans oublier que la collaboration entre les secteurs public et privé demeure primordiale afin de réussir la meilleure compétitivité possible chez les entreprises conformément aux standards internationaux.

Un pareil événement, réédité à plusieurs reprises, témoigne de l’orientation de la Tunisie vers le développement continu des ses échanges commerciaux avec les pays africains, ce qui est de nature à promouvoir, entre autres, le secteur des prestations de services dans la dynamique économique nationale ainsi que la promotion du secteur de l’emploi, plus particulièrement celui des jeunes compétences.

Il en sera, de même, pour l’évolution positive des exportations des services numériques qui ont enregistré, pour leur part et selon les derniers chiffres, des avancées remarquables leur ayant permis de surpasser celles connues dans d’autres pays du continent.

En définitive, tout plaide en faveur de l’acheminement vers la création d’un marché africain unifié grâce à la promotion des investissements et à l’éventuelle levée des barrières commerciales pour les services et les biens, sachant que dans le cas d’espèce, la Tunisie n’a eu de cesse de lancer des initiatives en vue d’accélérer la concrétisation d’un tel accord.

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