Accueil A la une Retour volontaire des migrants irréguliers : La mobilisation va bon train

Retour volontaire des migrants irréguliers : La mobilisation va bon train

Pour la Tunisie, le retour volontaire des migrants irréguliers dans leurs pays d’origine est une responsabilité partagée par toutes les parties concernées. En premier lieu, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) qui a l’obligation morale de supporter le coût financier de l’opération retour.

La Presse — S’il est un dossier inscrit comme un point permanent dans l’agenda du Président Kaïs Saïed et bénéficiant d’une priorité absolue de sa part aussi bien lors de ses rencontres régulières avec la Cheffe du gouvernement qu’avec les ministres concernés ou les responsables des organisations nationales et internationales spécialisées, c’est bien celui de l’épineuse question de l’immigration irrégulière à laquelle il faudrait trouver une solution satisfaisante.

Dans le sens de faire en sorte que la Tunisie préserve sa souveraineté, loin de toute tentative d’ingérence sous n’importe quelle justification. Et dans l’objectif de sauvegarder le droit des migrants irréguliers à la dignité, à être traités respectueusement conformément aux normes internationales en la matière, de manière à ce que leur intégrité physique demeure préservée et à ce que leurs choix d’émigrer vers les pays où ils désirent s’installer soient concrétisés dans les meilleures conditions possibles.

Egalement, une donnée très importante dans le dossier: le libre choix des immigrés illégaux d’opter pour le retour dans leurs pays d’origine, d’une manière volontaire, loin d’aucune forme de pression  ou de séduction à caractère financier.

Et on se pose la question: pourquoi le Chef de l’Etat tient-il à rappeler, à chaque fois qu’il rencontre la directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations, la nécessité impérieuse de faire réussir le retour volontaire des migrants et de veiller à ce que les candidats à ce retour regagnent leurs pays d’origines en ayant le sentiment que leur dignité a été respectée ?

La réponse est toute simple et claire : la Tunisie, sous l’impulsion du Président de la République, ne peut en aucune manière se soustraire à ses obligations humanitaires, tout en amenant les organisations internationales à reconnaître publiquement les erreurs commises par beaucoup de «spécialistes» qui ne prennent pas le recul nécessaire pour arrêter leurs jugements hâtifs et qui trouvent malheureusement des voix et des plumes qui répandent leurs analyses parfois sans même les lire.

Le Président a bien remis les pendules à l’heure en recevant, lundi 5 mai,  Mme Amy Pope, directrice générale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour lui rappeler les vérités que beaucoup d’experts et de responsables européens et aussi nationaux veulent ignorer pour des raisons qui n’échappent plus à personne.

Et ces vérités signifient clairement qu’il n’est plus admissible que le monde soi-disant civilisé et démocratique accepte que les pays de l’Europe se dérobent à leurs responsabilités historiques, répandent les mensonges les plus honteux sur les tenants et les aboutissants de la question de l’immigration irrégulière. Et qui plus est, ils mobilisent leurs atouts pour désigner les boucs émissaires à qui on fait assumer la responsabilité dont, malheureusement, certains acceptent de supporter la basse besogne en s’appuyant sur le soutien de certaines parties, elles aussi volontaires pour plaire aux commanditaires.

Le Chef de l’Etat considère que l’OIM a l’obligation de renforcer ses interventions, notamment financières, afin que les migrants illégaux acceptent de retourner volontairement dans leurs pays d’origine et qu’ils aient la certitude que leur sécurité personnelle sera assurée.

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