
COMMENT sont dépensés les crédits contractés par la Tunisie et quels moyens peut-on mettre en œuvre pour savoir si ces montants ont été orientés vers les projets auxquels ils sont destinés ou si une quelconque partie a réussi à intervenir pour faire en sorte qu’on attends toujours la libération de ces crédits ? Dans le sens de les mettre à la disposition de la réalisation effective des projets arrêtés à cet effet.
Les Tunisiens se sont posé la question tout au long de la décennie précédente, sans espoir malheureusement d’accéder à une réponse à même d’étancher leur soif d’information.
De nos jours, et plus particulièrement depuis le déclenchement du processus salvateur du 25 juillet 2021 et l’accession du Président Kaïs Saïed au palais de Carthage, la situation a évolué radicalement. Sur le plan de la transparence, de la franchise et de la clarté. Dans la mesure où il n’existe plus de «vérité» à cacher et plus un dinar n’échappe à la vigilance des contrôleurs de l’argent public.
De plus, les ministres et les responsables en charge de la gestion quotidienne des dépenses relatives à la marche de la réalisation des projets d’infrastructure, qu’ils soient considérés comme des mégaprojets ou même des projets locaux, ne s’embarrassent plus de répondre à toutes les questions qu’on leur pose et de fournir aux demandeurs les chiffres qu’ils exigent.
Ces nouvelles pratiques s’imposant, désormais, de jour en jour, comme un comportement ordinaire de la part des responsables en charge des projets en question sont la résultante logique de l’approche distinctive de la gouvernance mise au point et appliquée au quotidien par le Chef de l’Etat. L’homme d’Etat qui a décidé de ne rien cacher au peuple et de donner aux Tunisiens et aux Tunisiennes les moyens et les mécanismes leur permettant de poursuivre par-devant la justice ceux ou celles qui ne se sont pas encore libérés des démons du passé.
Ceux-là mêmes qui persistent dans leurs manœuvres dont l’objectif est de faire obstacle à l’œuvre nationale d’édification et de reconstruction.
Lors de l’audition au palais du Bardo du ministre de l’Economie et de la Planification, les Tunisiens ont été rassurés sur une donnée essentielle : la rigueur financière et la maîtrise des délais de réalisation.