
Le chef du gouvernement d’union nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, a annoncé mardi matin la fin des affrontements armés qui ont secoué la capitale Tripoli lundi soir, saluant un « grand succès » des institutions de l’État dans le rétablissement de l’ordre.
Dans une première réaction officielle, Dbeibah s’est félicité de « l’efficacité des forces régulières dans l’imposition de la sécurité à Tripoli », qualifiant l’intervention d’« accomplissement majeur ».
Les combats ont éclaté après la mort d’Abdel Ghani Al-Kikli, chef de l’Autorité de soutien à la stabilité, tué dans des circonstances encore floues. L’incident a déclenché une opération militaire menée par les forces gouvernementales, qui ont affronté plusieurs groupes armés dans différents quartiers de la capitale.
Le ministère de la Défense du gouvernement d’union nationale a annoncé dans la nuit la fin des opérations militaires, assurant que la situation est désormais sous contrôle.
De son côté, la mission des Nations unies en Libye (MANUL) a appelé à un cessez-le-feu immédiat et exprimé sa vive inquiétude face à « l’intensification des combats, notamment l’usage d’armes lourdes dans des zones densément peuplées ».
Ces violences rappellent la fragilité persistante de la sécurité en Libye, malgré les efforts en cours pour parvenir à une stabilisation durable du pays.