
Participant à l’ouverture du congrès, le ministre de l’Économie et de la Planification, Sami Abdelhafidh, a souligné l’importance des actions entreprises par le gouvernement tunisien, sur instructions du Chef de l’Etat, Kaïs Saïed, visant la consécration de la transparence et la lutte contre la corruption financière et administrative afin de renforcer la confiance entre les différents acteurs économiques et d’améliorer le climat des affaires et de l’investissement en Tunisie.
Dans son discours d’ouverture du 20e congrès sur les marchés financiers arabes, tenu hier à Gammarth, Abdelhafidh a appelé au renforcement du lien entre les besoins des entreprises et les opportunités offertes par le marché financier, pouvant entraîner un changement qualitatif dans le financement de l’économie et contribuer à l’instauration d’un système économique plus intégré et durable.
L’ouverture de l’événement a connu la participation de la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, du gouverneur de la Banque centrale, Fathi Zouhair Nouri, du secrétaire d’Etat à la Transition énergétique, Wael Chouchane, du directeur général de la Bourse de Tunis et président de la Fédération arabe des marchés de capitaux, Bilel Sahnoun, et du président de l’union des bourses africaines (Asea) Pierre Celestin.
Le ministre de l’Économie et de la Planification a affirmé, hier, que le marché boursier représente un levier de financement prometteur qui offre des alternatives réelles au financement bancaire traditionnel, à travers des alternatives innovantes compatibles avec les spécificités des entreprises et leurs étapes de développement.
Andelhafidh a reconnu que l’amélioration de la contribution du marché financier dans les économies des pays passe par le renforcement de la coopération technique entre les marchés financiers africains et arabes, outre l’adhésion à l’approche des réformes économiques et financières, ainsi que le développement des relations entre les marchés financiers. Ces derniers représentent un maillon essentiel dans la chaîne de l’action conjointe arabe et africaine et un levier pour le financement des investissements et la création d’entreprises.
Réformes et amélioration du climat des affaires
D’après le ministre, l’échange d’expériences et de savoir-faire entre les différents acteurs économiques et entre les marchés financiers arabes et africains permettra de soutenir les capacités techniques et la maîtrise des technologies et systèmes modernes, dans le but de développer des produits et outils financiers innovants et d’attirer de nouvelles cotations en bourse.
Il a, dans ce cadre, souligné les efforts fournis par le gouvernement tunisien afin d’instaurer un climat d’investissement favorable et ce, entre autres, à travers la consécration de la transparence et le renforcement de la lutte contre la corruption financière et administrative afin d’instaurer un climat de confiance entre les différents acteurs économiques.
Il a affirmé que les réformes financières sont parmi les conditions les plus requises pour mobiliser des ressources d’épargne et les orienter vers les entreprises économiques productives, en plus de créer un climat de confiance et d’assurer la stabilité financière étant donné qu’ils représentent des conditions sine qua non pour attirer les investissements et soutenir la croissance économique à moyen et long terme.
Abdelhafidh a passé en revue l’amélioration des indicateurs économiques en Tunisie dont le flux des investissements étrangers, évoluant de 26,1% durant le premier trimestre de l’année en cours par rapport à l’année précédente.