
La dénonciation des cas de corruption ou d’abus de pouvoir est garantie par la loi. Cependant, l’utilisation des réseaux sociaux comme moyen pose problème. Seuls les tribunaux sont habilités à trancher. La Tunisie, à l’instar de la communauté internationale, s’est engagée dans une lutte sans merci contre la corruption. Mais la lutte contre ce fléau n’a jamais été synonyme de diffamation.
S’attaquer aux hommes d’Etat depuis l’étranger n’a jamais été synonyme de patriotisme ni de bravoure. On assiste, malheureusement, ces derniers jours à une diabolisation systématique des responsables choisis par le Président de la République. Des hommes et des femmes d’Etat qui consacrent tout leur temps à défendre l’Etat de droit et des institutions. Ils se trouvent curieusement face à une machine de manipulation sans scrupule qui n’hésite pas à utiliser des données personnelles et à les divulguer au grand public. C’est une manière de dire au Chef de l’Etat qu’il a mal choisi ses conseillers ! Un message mesquin dont le locataire de Carthage n’a cure. Autrement dit, Kaïs Saïed n’a pas besoin de vos «conseils».
Il s’agit d’une guerre de bas étage déclarée à la Tunisie souveraine de ses choix et de ses décisions. Rappelons que celui qui a des «dossiers» contre n’importe quel commis de l’Etat est tenu de respecter les canaux classiques en s’adressant directement à la justice et de respecter la vie privée des soi-disant corrompus qui demeurent innocents jusqu’à preuve du contraire. Or, on s’aperçoit que ces manipulateurs, payés en euros, ne cherchent ni vérité ni justice. Leur objectif final est de ternir, par tous les moyens, l’image des hommes et des femmes qui jouissent de la confiance du Président de la République. Sinon comment expliquer le fait que ces pseudo-patriotes, assis derrière un écran d’ordinateur, défendent la corruption depuis l’étranger ? Somme toute, personne ne les a privés de leur droit de se présenter à la justice de leur pays et de dénoncer la corruption présumée !
Ces pseudo-défenseurs n’ont ni le courage, ni l’honnêteté requises pour le faire, parce qu’ils n’ont aucune preuve à présenter à la justice. En revanche, ils ont choisi de mener leur guerre contre leur propre pays depuis l’étranger. Une guerre financée par des parties tunisiennes et étrangères dont le seul objectif est de semer le doute et la zizanie. La Tunisie est un pays libre et souverain qui n’a de leçons à recevoir de personne.
S’attaquer au premier responsable de la sécurité du Président de la République ne peut en aucun cas passer inaperçu du moment qu’il s’agit d’un homme qui a passé toute sa carrière à protéger le choix des institutions républicaines et donc le choix du peuple tunisien.
Divulguer des données personnelles relatives à sa famille ne relève pas de la liberté d’expression ni du devoir de dénoncer la corruption. C’est une bassesse que la Tunisie dénonce avec fermeté. Les Tunisiens, qui ont souffert durant des décennies de la dictature mais également de la désinformation, sont aujourd’hui assez mûrs pour séparer le bon grain de l’ivraie.