
Considérée, à juste titre, comme la colonne vertébrale de l’économie nationale, l’agriculture constitue un vecteur déterminant pour le développement global et durable en Tunisie dans le sens où elle concerne de près toutes les régions et tous les citoyens du pays.
En effet, l’Etat met tout en œuvre pour renforcer les capacités de production en privilégiant les innovations en la matière, dont notamment l’agroécologie, un moyen efficace pour la promotion d’une agriculture résiliente et inclusive, grâce à la tenue de workshops ayant permis l’échange d’expériences entre les jeunes entrepreneurs.
Il faut dire que, dans ce cadre, plus de 300 professionnels du secteur agricole sont attendus au cours de la semaine prochaine dans la localité d’Aïn Draham, pour participer aux rencontres agro-écologiques ayant pour thème “L’accélération de la transition agroécologique par l’échange, la formation et le réseautage », sans oublier l’exposition de programmes variés et autres nouvelles techniques.
Il n’est pas inutile de savoir que cette édition n’est pas la première du genre puisqu’elle vient succéder à celle tenue, en février dernier, à Zarzis en vue de s’initier à la fabrication de biofertilisants et au greffage en visitant un site de référence pour une agriculture régénérative.
En effet, le Réseau tunisien de la transition agro-écologique (Rtta), coorganisateur de cet événement, a déjà largement contribué à l’organisation, au début de ce mois, d’une session intitulée “La convergence de l’agroécologie” qui constitue une opportunité pour échanger les expériences entre agriculteurs et professionnels sérieusement engagés dans l’agriculture durable face aux changements climatiques.
Il faut dire que, selon les experts, l’agroécologie est un système de production prôné par les organisations paysannes en y voyant une réponse aux changements climatiques dans la mesure où elle se propose de produire des aliments sains dans le respect de l’environnement et des humains.
Cette méthodologie est présentée comme un ensemble de pratiques agricoles, une science intégrant des connaissances servant la pratique agricole, outre la recherche d’une rénovation du système alimentaire dans son ensemble, dont les rapports économiques et sociaux entre producteurs, consommateurs et pouvoirs publics.
En somme, la production agricole intensive est jugée comme polluante car elle mise sur l’utilisation massive des engrais chimiques et des intrants minéraux tout en étant très énergivore, ce qui incite les autorités compétentes à opter pour une agriculture pérenne et résistante aux aléas climatiques.