
Beaucoup plus forts, les camarades de Youssef Belaïli ont, tout simplement, imposé leur loi. La note aurait même pu être plus salée s’ils l’avaient voulu face à une formation zarzissienne méconnaissable.
La Presse —Les Espérantistes de Tunis ont composté avec facilité leur billet pour les demi-finales de la Coupe de Tunisie face à des Espérantistes de Zarzis, le moins qu’on puisse dire, méconnaissables et même effacés la plupart du temps. Par ailleurs, le match était à sens unique lors duquel les “Sang et Or” de Tunis ont imposé leur rythme.
Sans round d’observation, les “Sang et Or” de Tunis sont entrés dans le vif du sujet avec une première occasion dangereuse créée dès la 4’ de jeu quand Youssef Belaïli, en bonne position de tir, a préféré le jeu collectif et servir Yan Sasse. Sauf que le Brésilien n’a pas su exploiter le ballon.
Deux minutes plus tard, le même Belaïli est revenu à la charge, cette fois-ci pour terminer lui-même le travail : une longue passe en profondeur dans le dos des défenseurs, l’ailier gauche algérien accélère, dribble et tire directement dans les filets (6’).
Et à vrai dire, l’attaque “sang et or” a puisé sa forcé dans les longues passes en profondeur et le jeu porté sur Belaïli. Par ailleurs, le couloir gauche, avec le soutien apporté par Ben Hmida, a constitué le point fort de l’attaque tunisoise.
Côté zarzissien, il a fallu attendre la 25’ pour assister à leur première tentative du match, lorsque Rjili, en reprenant la balle suite à un coup franc tiré des 25 mètres, rate l’aubaine en mettant la balle hors du cadre.
Du côté tunisois, on a assisté à un ratage monstre de la part de Chiheb Jebali qui, servi sur un plateau à la faveur d’une longue passe dans le dos des défenseurs, fait le plus difficile en dribblant d’abord les défenseurs puis le portier zarzissien Charfi, pour tirer lamentablement hors du cadre (34’). Jebali a eu droit aux encouragements des supporters qui l’ont applaudi malgré son ratage.
Et comme le match était à sens unique, il était tout à fait normal que la note s’alourdisse. A la 41’, servi sur un plateau par Achref Jabri, Yan Sasse lobe le portier zarzissien d’un tir croisé. Deux minutes après, c’est au tour de Jabri, servi toujours dans le dos des défenseurs par Belaïli, de prendre au dépourvu la défense zarzissienne, triplant la mise (43’).
L’erreur fatale de Jelassi…
En deuxième mi-temps, Maher Kanzari a opéré des changements dans la perspective de gérer son avance confortable tout en ménageant ses joueurs. Quant à Ghazi Ghrairi, il a cherché par ses changements à éviter que la note s’alourdisse davantage. Cela dit, une erreur de Hamza Jelassi, qui laisse filer une balle aérienne, lui coûtera cher, puisque Youssef Snana en profite pour tromper Ben Saïd et réduire le score (73’).
Une réduction du score qui était censée motiver la troupe de Ghazi Ghrairi. Bizarrement, on n’a pas reconnu l’équipe de Zarzis, hier, qui en est restée là. Et c’est une qualification amplement méritée des Espérantistes de Tunis qui ont géré magistralement leur match.
EST : Ben Saïd, Ben Ali, Ben Hmida, Tougaï (Derbali 56’), Jelassi, Ogbelu, Guenichi, Jebali (Bouzaiene 71’), Sasse (Dhaoui 71’), Belaïli (Tka 87’) et Jabri (Rodrigues 56’).
ESZ : Charfi, Dialo, Rjili (Rached 46’), Bahri, Ben Romdhane (Tajouri 56’), Mahersi, Khalfa (Douihech 56’), Combassa, Chouchen (Clavert 81’), Rahmeni (Ghouma 46’) et Snana.