Accueil A la une KAïS SAïED : Tout sera mis en œuvre pour maintenir les compétences au service de la Tunisie

KAïS SAïED : Tout sera mis en œuvre pour maintenir les compétences au service de la Tunisie

La Tunisie offre à ses enfants les meilleures conditions d’enseignement et d’apprentissage dans toutes les disciplines, notamment celles à haute valeur ajoutée, en l’occurrence la médecine, les langues étrangères, l’ingéniorat, les nouvelles technologies et bien d’autres secteurs touchant aux diverses sciences.

La Presse — En effet, conscient de l’importance de ce volet pour la réalisation du développement global dans le pays, le Président de la République s’est intéressé de très près, à maintes reprises, à l’impératif de concrétiser la formation de hauts cadres, de talents et de compétences dans les spécialités techniques et scientifiques.

Plus encore, le Chef de l’Etat a mis l’accent, outre ladite formation, sur la nécessité de tout mettre en œuvre en vue de maintenir ces compétences à l’intérieur du pays dans la mesure où elles représentent, à juste titre, les véritables “cerveaux” censés concrétiser les avancées en matière d’évolution dans les divers secteurs de la dynamique socio-économique nationale.

Ainsi, après avoir déploré dans un premier temps l’émigration des compétences tunisiennes, plus précisément vers les pays d’Europe, et ce dans les domaines de pointe, le Président Kaïs Saïed a tenu, déjà lors du débat sur les résultats préliminaires de la consultation nationale sur l’éducation, à tirer la sonnette d’alarme à propos de la fuite des cerveaux, en l’occurrence le départ de la fine fleur de l’élite tunisienne à la recherche d’un emploi à l’étranger dans toutes les spécialités, dont notamment l’ingénierie et la médecine.

Le Chef de l’Etat avait tenu à affirmer que le pays n’est pas contre le principe de la coopération technique, mais qu’il fallait trouver les moyens adéquats afin de stopper le fléau touchant les secteurs sus-cités.

Idem pour une étude menée par l’Institut tunisien des études stratégiques (Ites), relevant de la Présidence de la République, et qui a mis en lumière le taux alarmant de l’émigration parmi les élites tunisiennes dans bon nombre de secteurs vitaux, ce qui constitue une menace significative pour la croissance de la nation, avec environ 3.000 ingénieurs quittant le pays chaque année.

Il en est de même pour la profession médicale, comme vient de le mentionner, pas plus tard qu’en fin de semaine passée, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, qui a affirmé que seule «une coopération responsable» est capable de ralentir le phénomène de fuite des cerveaux, soulignant que ce fléau qui va crescendo menace fortement les pays du sud, dont la Tunisie.

En effet, dans le cadre de sa participation à la 27e session des rencontres francophones de la santé à Genève tenues  en marge de la 78e session de l’Assemblée mondiale de la santé, le ministre a prononcé une allocution traitant de la migration des compétences dans le domaine de la santé, et au cours de laquelle il a passé en revue tout un arsenal d’initiatives prises par le gouvernement tunisien dans le but évident d’encourager les professionnels de la santé à rester dans le pays, notamment dans les régions de l’intérieur, d’où les efforts mis en vigueur afin de développer l’infrastructure, de consacrer la digitalisation des services et de procéder à la généralisation de la télémédecine.

Le ministre a tenu à souligner, conformément aux approches du Chef de l’Etat, que la lutte contre la montée en puissance du phénomène de la fuite des compétences, consiste à procéder, autant que possible, à l’amélioration des conditions de travail au niveau local et à la promotion de la coopération institutionnelle entre les pays du Nord et du Sud, loin des initiatives individuelles tendant à précariser les systèmes de santé dans les pays en développement.

En résumé et grâce à l’intérêt majeur accordé par le Président de la République, l’État est en passe de prendre le taureau par les cornes, comme on dit, en vue de métamorphoser l’état des lieux en matière de secteurs de pointe dans les disciplines scientifiques et technologiques en améliorant les conditions matérielles et professionnelles en faveur des compétences afin qu’elles restent au pays et contribuer à l’œuvre de développement général de la Tunisie.

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