
Dans le cadre de son projet privilégiant le caractère social de l’Etat, le Président de la République accorde une sollicitude particulière aux caisses sociales et à leurs sources de financement qu’il faut diversifier afin de leur conférer un caractère de résilience et de pérennité.
La Presse — En effet, au vu de l’évolution démographique, confirmée par les résultats du tout dernier recensement, la population tunisienne progresse vers le vieillissement, d’où l’impératif de diversifier les moyens destinés à leur approvisionnement en essayant de trouver les moyens susceptibles d’établir des procédés innovants et stratégiques capables de préserver leurs capacités à répondre en matière de pensions de retraite et autre couverture sociale et assurance maladie.
Fidèle donc à son approche au profit de l’Etat social, réitérée et réaffirmée à plusieurs reprises, le Président Kaïs Saïed vient de donner, lors d’une rencontre avec le ministre des Affaires sociales, ses directives afin de mettre en place de nouvelles formules de financement pour la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (Cnrps), la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss) et la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam).
Ainsi le souci présidentiel est renouvelé dans le but évident de consolider la viabilité et la fiabilité financières de ces caisses susceptibles de leur garantir une pérennité quant à leurs prestations sociales, surtout par les temps qui courent, marqués par de fortes pressions budgétaires.
Le Chef de l’Etat a saisi, d’ailleurs, cette opportunité pour mettre l’accent sur la nécessité de faire émerger un système juste en faveur des droits des travailleurs, ce qui est de nature à assurer à cette frange majoritaire du peuple un sentiment de sécurité socioéconomique dans la mesure où il est établi que seules la justice et l’équité sont les fondements essentiels pour l’instauration d’un développement global et durable profitant à toutes les catégories de citoyens..
Dans cet ordre d’idées, le Président de la République a crié, haut et fort, que «sans justice sociale, il ne peut y avoir de stabilité durable», tout en soulignant que la réforme du cadre juridique du travail qu’il a ordonnée s’inscrit, d’ailleurs, dans cette vision large d’un État protecteur des droits fondamentaux.
En outre, conscient de la complexité du dossier, le Chef de l’Etat n’a pas manqué de traiter le volet de la soutenabilité du système de sécurité, ce qui exige la recherche de nouvelles formules de financement des trois grandes caisses nationales qui garantissent l’équilibre et l’avenir des citoyens, aussi bien durant l’exercice de leurs fonctions en tant qu’acteurs au sein du marché du travail qu’après leur départ à la retraite.
Cette orientation nécessite, comme sus-cité, la diversification et le renouvellement des ressources de ces caisses sociales afin de sauvegarder leur équilibre financier à long terme, surtout que le contexte est marqué par une démographie évolutive et une précarisation croissante de certaines catégories d’actifs.
Le Président de la République a indiqué, pour la énième fois, que le pays aspire à bâtir un État social moderne, assurant à tous les Tunisiens leurs droits légitimes en vue d’une protection optimale de leur dignité et d’une réponse positive aux attentes légitimes du peuple. «Ce que veut le peuple sera réalisé», a-t-il affirmé en substance et avec fermeté, confirmant, de la sorte, son engagement sans ambiguïté à une gouvernance servant l’intérêt général et renforçant la cohésion nationale.
Le Président Kaïs Saïed prouve, une fois de plus, qu’il tient à son approche consistant à défendre l’idée clé de son programme en faveur de la volonté du peuple qui aspire à un État social préservant une vie digne et décente pour toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens où qu’ils se trouvent dans les divers coins du pays.