
Les autorités grecques ont procédé à la libération de 35 citoyens tunisiens, qui avaient été arrêtés le vendredi 16 mai 2025 suite à une razzia menée dans les locaux d’une entreprise de services à distance (centre d’appel) à Athènes, capitale de la Grèce. Cette opération a également conduit à l’arrestation de plus de cent employés et travailleurs d’autres nationalités arabes.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des tunisiens à l’Étranger a immédiatement réagi en coordonnant avec les services de l’administration centrale du ministère. Un suivi précis et immédiat de l’affaire a été assuré. Dès le soir même, l’Ambassade de Tunisie à Athènes a dépêché une équipe de ses fonctionnaires au centre de détention pour vérifier les conditions de détention des Tunisiens concernés. Une rencontre a été organisée avec un responsable du centre pour faire le point sur la situation, indique un communiqué du ministère, cité par l’agence Tap.
Dans le cadre de ce suivi, l’ambassade a organisé des entretiens avec les détenus tunisiens, en deux étapes : la première a eu lieu le lundi 19 mai 2025, pour rencontrer 20 des détenus, tandis que la seconde, le mardi 20 mai 2025, a permis de rencontrer les autres. Ces entretiens ont permis de vérifier leurs conditions de détention et de répondre à leurs besoins.
De plus, l’ambassade a rencontré l’avocat désigné par l’entreprise pour assurer la défense des détenus.
À partir du 20 mai 2025, les détenus ont été présentés devant le procureur, sur une période de trois jours. Tous les Tunisiens entendus ont été libérés les 20 et 21 mai 2025.