Accueil Actualités Chefs d’entreprise – Diplômés de la formation professionnelle : Un échange professionnel productif

Chefs d’entreprise – Diplômés de la formation professionnelle : Un échange professionnel productif

Le centre sectoriel de la formation en agroalimentaire à la Cité El Khadra, à Tunis, a organisé, jeudi dernier, une journée spéciale « Pro’pulse » dédiée à ses stagiaires, mais aussi à ses diplômés éligibles aux postes d’emploi proposés par nombre d’entreprises partenaires.
Tout se déroule dans une logique de formation gagnant-gagnant.

Ces entreprises sont, d’ailleurs, parties prenantes dans l’opération d’apprentissage et d’élaboration des soft skills et compétences, dans le cadre de la formation par alternance qu’elles assurent en accord préalable avec le centre concerné. « Cette journée se veut une opportunité d’échange interactif et de rencontre mutuellement bénéfique, ayant permis d’ouvrir grandes les portes à l’intégration professionnelle de nos jeunes postulants», résume Azza Bouzgarrou, directrice dudit centre, soulignant l’apport des préparatifs engagés à l’avance, en prélude à cette journée, afin de se mettre au diapason des enjeux et objectifs de l’évènement. Et pour cause, plus d’une vingtaine d’apprenants et diplômés ont dû, alors, profiter d’une courte formation ciblée : « On les a ainsi préparés en matière de prérequis, de rédaction des CV, d’entretien d’embauche et techniques de recherche d’emploi », a-t-elle affirmé.  

Des moments décisifs !

Elle s’est félicitée d’avoir à son actif un potentiel humain empreint d’un esprit entrepreneurial censé donner une valeur ajoutée. « Cet esprit d’entrepreneuriat, on est en train de le cultiver au niveau du centre pour encourager l’initiative privée», fait-elle valoir. Aussi cet évènement propulseur, à l’en croire, a-t-il été rehaussé par une foire d’entrepreneuriat destinée aux diplômés du centre installés à leur propre compte et un coin réservé aux stagiaires porteurs d’idées de projets innovants. « D’ailleurs, il y en a eu plein de success stories en agroalimentaire et maintenance industrielle, du fait que le centre forme les deux spécialités », explique sa directrice. A cela s’ajoute un espace d’affaires aménagé pour les entretiens d’embauche.

Ceci étant, les moments fort décisifs où chefs d’entreprise-diplômés demandeurs d’emploi se sont mis en contact direct, à même de tâter le pouls, identifier les besoins et cerner les profils recherchés. A mesure que l’on répond à ce que demande l’entreprise présente, les chances d’intégration augmentent et les promesses de recrutement seraient peut-être, tenues. 

Des promesses d’embauche

Fadhel Ben Mbarek, responsable DRH au sein d’une société leader de l’industrie avicole en Tunisie, nous a livré ses impressions, qualifiées de « positives ». Il s’est dit satisfait du bilan de la journée et de l’échange interactif établi entre son entreprise et nombre de stagiaires et diplômés dudit centre. « Nous avons trouvé nos besoins en profils souhaités. Certains candidats devaient être convoqués, hier vendredi, à se présenter au sein de notre entreprise pour entretiens d’embauche, d’autres sont inscrits sur la liste d’attente, selon nos besoins pressants », s’exprime-t-il, en conclusion. 

Et Mme Bouzgarrou d’évoquer qu’il y a eu également intérêt à booster ses relations de partenariat avec ces entreprises pourvoyeuses d’emplois, dans le but d’améliorer l’employabilité des diplômés de la formation professionnelle. 

Certes, la perception qu’on avait eue de la formation s’est améliorée, au fur et à mesure que le marché du travail a évolué et l’entreprise demeure de plus en plus exigeante en termes de profils les mieux adaptés à ses choix économiques. Cette nouvelle donne a pu actionner le dispositif de la formation en alternance, qui n’a cessé de cultiver l’initiative privée et établir un nouveau rapport formation- stagiaire. Alliant volet initiatique et celui pratique, ce mode d’apprentissage professionnel immersif semble beaucoup plus incitatif et productif. Car un tel environnement propice revêt une double vocation : susciter la culture d’investissement privé et permet à l’entreprise formatrice de satisfaire à ses besoins en compétences hautement qualifiées. 

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Charger plus par Kamel FERCHICHI
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