
Tout le monde, ou presque, a accrédité la version selon laquelle ce qu’on appelle l’attaque du 7 octobre 2023 ou «Déluge d’El Aqsa» avait surpris les services secrets sionistes.
Adhérer à cette thèse serait faire preuve d’une naïveté déconcertante. Un seul exemple suffirait à mettre en brèche cette idée.
L’entité sioniste connaît tout. C’est un État surarmé et suréquipé technologiquement; parfois plus que certains de ses alliés. D’ailleurs, ces derniers n’échappent pas à ses activités d’espionnage. Récemment, l’affaire Pegasus qui a concerné des pays «amis» de l’entité sioniste en est une preuve.
L’affaire des bippers et des téléphones piégés au Liban qui a fait des milliers de victimes en quelques jours parmi la population en est une autre.
Les «cibles» humaines visées dans ce pays montrent la précision des renseignements dont dispose cette bande. N’oublions pas, non plus, les données satellitaires mises à sa disposition par ses alliés. Qui va croire, donc, qu’ils n’ont rien vu venir? Plus encore. Qui va «gober» les explications fournies par les services secrets concernant les retards suspects d’une réaction à la soi-disant attaque ? Tout simplement parce qu’on a voulu laisser faire et donner cette image d’un petit pays paisible «agressé» par de «méchants» voisins.
Pour atteindre ses desseins, cette entité est capable de tout.
Comment veut-on qu’elle ménage sa propre population ?
Ce qui s’est passé le 23 octobre était un plan bien élaboré. Les services secrets étaient au courant des faits et gestes de ce qui se passait dans la bande de Gaza. Ils ont laissé faire pour disposer d’un argument massue pour occuper ce territoire.
Bien des épisodes de l’histoire ont montré que cette entité n’hésite pas à «sacrifier» ses propres civils pour atteindre ses objectifs. N’est-elle pas en train de le faire pour les «otages» ?
En outre, l’affaire des «diplomates» abattus aux à Washington mardi 21 mai 2025 a été attrapée au vol par la propagande sioniste ou pro-sioniste. C’est une aubaine pour la bande au pouvoir dans l’État hébreu. Une occasion en or pour faire diversion à un moment où des dirigeants occidentaux (sous la pression de leurs opinions publiques tenues difficilement «en laisse» par des médias acquis aux lobbies juifs) ont décidé de réagir. Des menaces de sanctions sont annoncées. Mais personne n’est dupe. Aucune sanction ne sera prise.
L’arrogance et l’insolence des fanatiques à la tête de l’État hébreu le prouvent. Le fils du Premier ministre sioniste n’a t-il pas dit à un président d’un pays ami : «Va te faire f…!» ?
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’argument de l’antisémitisme est devenu une arme de destruction massive (ADM) entre les mains de cette entité. Tous ceux qui ont quelque velléité que ce soit pour la critiquer sont, immédiatement, accusés d’être «antisémites». D’où cette chape de plomb qui pèse sur les intellectuels libres.
Ce fardeau a inhibé la liberté d’expression dans de nombreux pays dits démocratiques. Les vrais journalistes (s’ils ne sont pas censurés par leur hiérarchie) s’auto-censurent. Dans ces pays, la jeunesse tente de se libérer de ce joug. Elle ne supporte plus d’être culpabilisée à vie et d’être rackettée à cause d’un passé qu’elle n’assume pas.
Le tribunal international de Nuremberg en 1945 n’a-t-il pas jugé ceux qui ont été accusés de crimes ? N’est il pas temps de tourner la page et de cesser de s’autoflageller ? Pour l’heure, cette jeunesse qui refuse cette situation est classée parmi les mouvements dits «néonazis» ou d’extrême gauche, etc. Même les mouvements d’extrême droite traditionnellement antijuifs sont rentrés dans les rangs par opportunisme politique.
Pourtant, ces jeunes ne revendiquent rien d’autre que leurs droits dans leurs patries et le droit de s’organiser en toute liberté.
Mais leurs gouvernements les en empêchent de peur de perdre des voix en cas d’élections.
D’ailleurs, on peut se demander pourquoi ces mêmes gouvernements qui déploient tellement de zèle pour condamner leurs compatriotes ne feraient pas preuve du même zèle pour condamner les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis en Palestine.
Auront-ils le courage de demander un nouveau Nuremberg pour juger les auteurs de ces crimes ?
Ils sont prompts à appliquer des sanctions contre l’Iran ou la Russie en confisquant les avoirs de cette dernière.
Auront-ils l’audace d’exiger un tribunal international pour les criminels de guerre sionistes comme ils l’ont fait pour l’ex-Yougoslavie ou le Rwanda ?
N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.