
Peu d’espoir de changements et de relance au CSS qui n’a pas trouvé preneur et devra encore composer avec le provisoire.
La Presse —La page de la piètre saison 2024-2025 des Sfaxiens a été tournée dès la dernière journée. Non pas avec la joie d’avoir remporté un trophée, mais avec le soulagement de s’être débarrassé d’un fardeau lourd à porter. Mais rien n’augure jusqu’à ce jour que les principaux enseignements ont été tirés et qu’il y a des solutions tangibles.
Le CSS n’est pas encore guéri de ses maux. Ce qui fait peur, c’est que les mêmes causes vont entraîner les mêmes effets. Premier indice de cette inquiétude fondée : pas d’assemblée générale extraordinaire élective le 31 mai et c’est le provisoire qui va encore durer avec la prolongation de trois mois du mandat du comité de Mahdi Frikha, décidée par le haut Comité du soutien. On va donc reprendre les mêmes et recommencer. Que va faire Mahdi Frikha avec ce déficit effarant de 14 millions de dinars qu’il a lui-même reconnu? Comment va- t- il opérer pour lever l’interdiction de recrutement ?
Possède-t-il les moyens de régler tous les litiges locaux avant la date butoir d’un mois pour pouvoir obtenir la licence de participer au championnat local ? Pour l’instant, on n’en est qu’au stade des promesses que tout sera résolu avant le jour J. Et il faut avouer que devant tout ce paysage flou et obscurci, l’intersaison semble plus que pénible.
Lassâad Dridi sur le départ
Comme première preuve de cet avenir toujours sombre, les avis divergent sur l’identité du futur entraîneur. Il y a ceux qui sont pour la prolongation du contrat de Lassâad Dridi afin qu’il puisse continuer sa mission. Mais il y a aussi ceux qui prônent le choix d’un staff à la hauteur qui sera recruté pour bâtir une grande équipe de podium. Les dernières informations font état que le débat sur ce sujet a été presque clos et que l’entraîneur Lassâad Dridi est une page tournée.