Accueil Société Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL)– Campagne de nettoyage des plages depuis le 14 mai jusqu’au 30 septembre 2025 : Nettoyage de 51 plages publiques

Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL)– Campagne de nettoyage des plages depuis le 14 mai jusqu’au 30 septembre 2025 : Nettoyage de 51 plages publiques

Outre les plages publiques qui bénéficient de la campagne de nettoyage menée par l’Apal, 82 plages gérées par les municipalités, pour la promotion du tourisme, sont également concernées. Un total de 133 plages sur une longueur côtière de 192 km pour chaque intervention et une superficie de 5 739 ha chaque saison, depuis 3 ans. Le littoral tunisien compte 1 298 km de côtes et 2 290 km, si on inclut les îles, îlots et les archipels…

La Presse —Comme chaque année, avant le début de la saison estivale, les différents organismes institutionnels intervenant dans la propreté des plages, la liste des plages interdites, la prévention contre l’érosion côtière et l’environnement propre et salubre tous propices à un bon déroulement de la saison de l’été sont sur les chapeaux de roues.

L’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal) mène, jusqu’au mois de septembre prochain, une campagne ciblée de criblage et de ratissage de 133 plages, soit 13 plages de plus que lors du programme 2020-2022. On a demandé à Nabil El Mokhtar, chef du projet du nettoyage des plages au sein de l’Apal, d’éclairer l’opinion publique sur la situation des plages tunisiennes cet été. D’autres sujets relatifs à la qualité des eaux maritimes, l’aménagement des plages avec l’installation des parasols et cabanes en bordure de mer ont été abordés. Pour les autorisations et l’octroi des permis d’installation des parasols, les délais fixés par l’Apal sont arrêtés au 31 mars 2025, il y a ensuite une Commission entre 11 ministères pour arrêter la liste des bénéficiaires, qui seront approuvés, après ratification d’un PV par le ministre de l’Environnement. Toutefois, certaines plages sont encore malpropres, non propices à la baignade, avec des odeurs nauséabondes qui se dégagent et mettent en péril le plaisir de la baignade.

La gestion des eaux usées et les canaux de déversement sur le littoral nécessitent des actions d’envergure et concertées entre les différents organismes institutionnels concernés. Une autre paire de manches pour l’Apal qui œuvre à exécuter son rôle et d’autres organismes institutionnels comme celui de l’Hygiène du milieu au sein du ministère de la Santé, tout en appelant ses concitoyens à faire preuve de moins d’excès sur les plages tunisiennes.

La saison estivale pointe le bout du nez. Après les examens, et dès l’application de la séance unique pour les travailleurs administratifs, les plages seront généralement prises d’assaut par les baigneurs, venus des quatre coins de la Tunisie. Les étapes de nettoyage se produisent de manière cyclique. C’est un programme qui concerne un certain nombre de plages entre publiques et touristiques, aux abords des unités hôtelières. La première action concerne le criblage et le ratissage du sable, alternant les interventions hebdomadaires sur toutes les plages, tout en mobilisant les équipements et engins nécessaires.

Programme de nettoyage automatisé des plages

L’Agence de protection et de développement du littoral, sous la tutelle du ministère de l’Environnement, met en œuvre un programme de nettoyage automatisé des plages, financé conjointement par le Fonds de protection des zones touristiques et en coordination avec les municipalités côtières. Ce programme vise à soutenir les efforts des municipalités côtières en matière de propreté et à contribuer à la préservation de l’esthétique des zones côtières et des stations touristiques. Le programme de nettoyage 2023 comprend des interventions sur 133 plages, réparties sur 192 km et couvrant une superficie totale d’environ 5 739 hectares.

Ces interventions sont réparties à raison de 51 plages affiliées aux municipalités touristiques, dont 17 à 23, bénéficieront d’interventions réalisées tout au long de l’été. De 82 plages publiques, dont 9 à 11 plages, bénéficieront d’interventions réalisées tout au long de l’été. Le programme comprend le nettoyage mécanique, consistant en un décapage et un criblage périodiques du sable, ainsi que le nettoyage manuel des dunes et des entrées de plage. Pour le financement des travaux, on a reçu d’amples détails. Le coût total des travaux de nettoyage des plages pour l’année 2025 s’élève à environ 1,88 million de dinars, financé comme ci-après. 60 % par le Fonds de protection des zones touristiques et 40 % par l’Agence de protection et d’aménagement du littoral. Les travaux sont réalisés dans le cadre d’un contrat-cadre triennal, de 2023 à 2025. Les travaux de nettoyage des plages ont débuté en mai 2025 et se poursuivront jusqu’en septembre.

El Mokhtar a donné des précisions sur la campagne de nettoyage des plages : «Chaque intervention pendant la saison, se déroule sur une longueur de 192 km. Quand on calcule le nombre de passages par rapport à la superficie, on décompte une zone de 5 739 ha/saison. Les plages publiques disposent de 11 passages contre 23 pour les plages touristiques tout au long de la saison. 

Concernant les plages publiques, un passage a été effectué durant le mois de mai, 9 autres seront équitablement répartis entre les mois de juin, juillet et août et un dernier passage sera effectué en septembre. Il y a plus de passages pour les plages touristiques avec une répartition autre, parce que le ministère du Tourisme participe à hauteur de 60%, du coût du projet de nettoyage. C’est une autre cadence».

El Mokhtar a lancé un appel aux citoyens afin de préserver l’état des plages et du littoral de façon générale, arguant du fait qu’ils doivent les considérer comme leur domicile en y prenant soin, pour en faire un lieu public valorisé et partagé avec la communauté. Pour les panneaux de sensibilisation, il a fait part de la mobilisation de nombreux ministères à ce sujet.

A l’instar du ministère de l’Environnement sous l’action : «houwa ynadhaf wenti ?» pour appeler les citoyens à faire preuve de plus de conscience et d’implication par rapport à la propreté urbaine sur les routes et sur les plages. Pour la qualité des eaux, il a estimé que c’est du ressort exclusif du ministère de la Santé qui effectue des prélèvements, comme au cours du début du mois prochain, pour faire un état des plages interdites à la baignade. El Mokhtar de finir avec le sujet du traitement des algues en bordures de mer : «Les algues sont des plantes qui vivent sous l’eau, agissent comme un moyen de lutte contre l’érosion marine. Dans les sciences modernes, les banquettes de données ont reconnu en les  algues un moyen de lutte contre l’érosion marine. 

C’est un aliment pour les animaux marins et d’un autre point de vue, elle est une banquette très importante pour la manifestation des sédiments où elle préserve nos plages de l’érosion marine» Elles sont importantes pour l’écosystème marin.

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