
La Tunisie nouvelle dans le projet du Président Kaïs Saïed privilégie, certes, le volet social, mais elle n’en néglige pas pour autant le facteur de l’économie et celui de la coopération internationale qui bénéficient d’un intérêt majeur dans le but évident de faire émerger un développement socioéconomique marqué par la globalité et la pérennité.
La Presse — Dans ce cadre, les projecteurs sont braqués, désormais, sur le rôle des investissements directs étrangers (IDE) grâce à l’apport de l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (Fipa) qui célèbre, actuellement, ses trente ans d’existence marqués par des évolutions significatives au niveau des entreprises étrangères en place dans le pays et qui ont, logiquement, une contribution en matière de création d’emplois qualifiés, plus particulièrement dans les régions de l’intérieur.
Il est à souligner que grâce aux efforts de ciblage menés par la Fipa, la Tunisie a pu devenir et occuper une place de choix dans le domaine des investissements étrangers, ce qui a permis une transformation de la structure sectorielle des IDE avec la mise en exergue du secteur des composants automobiles, électriques et électroniques comme un grand récepteur d’IDE bien avant le secteur du textile, considéré comme le plus représentatif des grands acteurs mondiaux, dont notamment ceux européens, américains, japonais et coréens.
Il est logique que la Tunisie, plus ambitieuse que jamais et décidée à voler plus haut avec la réalisation de davantage de performances, soit sur le point d’attirer davantage d’IDE, ce qui lui conférerait un rang de leader sur l’ensemble des secteurs, outre ceux des composants automobiles, de l’aéronautique ainsi que du textile.
Les observateurs avertis sont persuadés que cet objectif est plus que réalisable, dans la mesure où il s’agit de secteurs que nos compétences maîtrisent très bien grâce à leur encadrement par un écosystème innovant et cherchant à dominer les progrès.
A noter que les flux des IDE sont plus importants dans les domaines impliquant les nouvelles et hautes technologies, donc à plus haute valeur ajoutée. Et c’est ce qui explique l’évolution à la fois progressive et remarquable du nombre et du montant des opérations d’investissement effectuées, notamment au cours des trois dernières années, avec l’objectif d’atteindre en 2025 pas moins de quatre mille millions de dinars !
Ces chiffres positifs sont, selon les experts, le fruit de la poursuite des réformes économiques et financières avec des avantages préférentiels octroyés aux investisseurs étrangers et à l’établissement d’une approche fondée sur la communication directe avec les grandes entreprises internationales.
Dans le même ordre d’idées, la Fipa prévoit une hausse du nombre de visites d’investisseurs étrangers et un renforcement de leur apport dans six secteurs prioritaires, en l’occurrence les composants automobiles, les composants aéronautiques, l’économie numérique, les industries agroalimentaires, le textile et l’habillement et les industries pharmaceutiques.
Ces résultats prouvent ainsi, si besoin est, l’intérêt spécial accordé par le Chef de l’Etat à la dynamique économique nationale au même titre qu’au volet social qui reste une priorité pour assurer les grands équilibres financiers et sociaux.
En effet, lors de sa prestation de serment, au lendemain de sa réélection haut la main à la magistrature suprême, le Président Kaïs Saïed avait fait savoir que l’un des principaux défis à venir est celui de construire une économie nationale basée sur la création de richesse, tout en étant au diapason avec les choix du peuple.
La tâche s’avère, certes, ardue et complexe, mais rien n’est impossible avec l’abnégation et la détermination de bien faire et de confirmer le décollage du pays vers des horizons prometteurs grâce, entre autres, à une plus grande attractivité du Code d’incitations aux investissements (CII).
En résumé et grâce à une vision prospective et une stratégie minutieuse avec des objectifs clairs bénéficiant du suivi du Président de la République, la Tunisie est en passe de réussir sa métamorphose, grâce à des actions et une législation novatrices, et devenir un pays prospère conformément aux aspirations et aux attentes du peuple.