
Les épreuves de la session principale du baccalauréat 2025 démarrent ce lundi 2 juin en Tunisie, avec la participation de 151 808 candidats à l’échelle nationale. Les examens se poursuivront les 3, 4, 9 et 11 juin, tandis que les résultats seront annoncés le 24 juin prochain, a indiqué le ministère de l’Éducation.
La session de contrôle est quant à elle prévue du 30 juin au 3 juillet, avec une publication des résultats fixée au 13 juillet 2025.
Le nombre de candidats a connu une hausse de 11 602 élèves par rapport à la session 2024. Parmi eux, 125 515 sont issus des établissements publics, 18 351 du privé, et 7 942 se présentent en candidats libres.
Les filles représentent 62 % des candidats, contre 38 % pour les garçons. Le doyen des candidats a 74 ans (inscrit en section sport), tandis que le plus jeune, âgé de 17 ans, passe les épreuves en sciences de l’informatique.
La répartition des candidats par section est la suivante :
Économie et gestion : 49 229 candidats
Sciences expérimentales : 30 496
Lettres : 27 079
Sciences techniques : 20 455
Sciences de l’informatique : 14 594
Mathématiques : 8 231
Sport : 1 724
Moyens logistiques renforcés et mesures d’inclusion
Pour encadrer cette session, le ministère a mobilisé 590 centres d’examen, 30 centres de correction, 27 centres de dépôt, ainsi que 4 centres de transcription en braille.
Des dispositions exceptionnelles ont été prises pour garantir l’égalité d’accès à l’examen : 18 élèves détenus ont été autorisés à passer les épreuves et 5 enfants atteints de xeroderma pigmentosum (appelés « enfants de la lune ») bénéficieront de conditions sanitaires et humaines adaptées à leur pathologie.
Lors d’une conférence de presse tenue vendredi, le ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, a souligné que les préparatifs des examens ont débuté dès la rentrée scolaire, saluant un climat pédagogique apaisé qui a permis de boucler les programmes dans l’ensemble des établissements secondaires.
Le ministre a également appelé les élèves à respecter strictement les règles encadrant les examens, notamment l’interdiction d’introduire ou d’utiliser des appareils électroniques, rappelant que toute fraude serait sévèrement sanctionnée.