
Mon cher fils Anis,
Les années s’enchaînent, mais ton absence reste aussi vive qu’au premier jour, comme une plaie que rien ne parvient à refermer.
Quinze années sans toi, et pourtant, je ne m’habitue pas à ce vide. Le temps n’a pas effacé le chagrin. La douleur demeure, comme une braise que l’on porte en soi, que l’on dissimule sous les sourires et les moments de réconfort.
Cette douleur qui ne guérit pas se réveille dans les petites choses : un moment de calme où je m’attends encore à te voir rentrer, un souvenir qui surgit comme un souffle d’air froid et me rappelle qu’une part de moi n’est plus là.
Tu vis dans mes pensées, dans mes rêves, dans chaque souffle que je prends.
Aujourd’hui, je veux te dire que je t’aime, et que je ne cesserai jamais de t’aimer. Peu importe le temps qui passe, tu es mon enfant, mon cœur, ma vie. Tu vis en moi à chaque instant.
Rien ne pourra jamais effacer l’empreinte que tu nous as laissée.
Nous portons en nous chaque souvenir, chaque parole de toi. Ta présence rassurante et ton incroyable capacité à donner sans compter marqueront à jamais nos cœurs.
Il n’existe pas de mots assez puissants pour décrire le manque, ni de prières assez longues pour apaiser la douleur.
Mais chaque jour, je me tourne vers Dieu avec foi et résignation, lui confiant cette peine infinie, en espérant qu’Il te couvre de Sa Miséricorde et t’accorde une place paisible dans Son jardin Éternel.
Que ceux qui t’ont aimé, ceux qui ont croisé ta route, prennent un moment pour t’offrir une prière, un mot, une pensée.
Que Dieu t’accorde Sa paix éternelle, et qu’un jour, dans un autre monde, je puisse à nouveau te serrer dans mes bras.
Je t’aime plus que tout, mon fils Anis, et je ne t’oublierai jamais.
Ta maman, ton papa, ta sœur Ines, son mari Slim, leurs enfants Yasmine et Mahmoud, ton frère Elyes, sa femme Jamila, y’a grand-mère Habiba et toute la famille
Rabi yarhmek mon cher fils Anis