
La révolution, la vraie, est en marche. Les attentes des citoyens, notamment les travailleurs parmi eux, sont satisfaites, n’en déplaise à l’Etat profond qui essaie sans relâche de mettre des bâtons dans les roues et une administration qui trouve du mal à suivre et à concrétiser les décisions présidentielles audacieuses et révolutionnaires.
Heureusement que les fruits d’une volonté présidentielle visant à améliorer les conditions de vie des travailleurs tunisiens et à bâtir un Etat social sont venus à temps répondre aux appels de la révolution tunisienne : emploi, liberté et dignité nationale. Il s’agit certes d’une véritable révolution de libération nationale, qui se poursuivra jusqu’à la victoire.
La Tunisie œuvre ces derniers jours, sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, à jeter les bases d’un Etat social qui rompt définitivement avec les lois et les pratiques mafieuses imposées aux Tunisiens. L’entrée en vigueur de la nouvelle loi interdisant la sous-traitance marque d’une pierre blanche le début d’une nouvelle histoire de la Tunisie moderne où les travailleurs, toutes catégories confondues, bénéficieront de tous leurs droits jadis confisqués.
Une nouvelle étape qui consacre non seulement la confiance des Tunisiens mais conforte également le sentiment d’appartenance à cette nation. La révision du Code du travail, qui interdit désormais et criminalise la sous-traitance, est une décision révolutionnaire qui a pour objectif de mettre en pratique le principe de l’Etat social et une répartition équitable des richesses nationales entre les citoyens.
Recevant, lundi dernier, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, ainsi que le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, le Chef de l’Etat est on ne peut plus clair : «Désormais, il n’y aura plus ni esclavage, ni formes déguisées d’asservissement sous le couvert d’une légalité fictive, mise au service de ceux qui ont rédigé ces textes aujourd’hui abolis ou en voie d’abrogation».
Par ailleurs, la nouvelle conception du rôle social de l’Etat ne s’arrête pas à ce stade. Bien au contraire, il s’agit bel et bien d’une nouvelle démarche globale qui prend en considération tous les aspects de la dignité du citoyen, à savoir notamment l’accès aux soins, à l’éducation, au transport…
C’est ainsi que le Chef de l’Etat ne rate aucune occasion pour réaffirmer que le travail se poursuit sans relâche pour concilier une croissance économique réelle avec une véritable justice sociale. Il prône ainsi l’élaboration de nouvelles visions économiques et sociales pour mettre fin aux injustices subies par des milliers de Tunisiennes et de Tunisiens, victimes de politiques passées qui ont engendré pauvreté et marginalisation.
Pour Kaïs Saïed, les choses sont claires : rétablir les équilibres financiers dans le cadre de nos choix purement nationaux, tout en privilégiant l’aspect social dans la politique financière de l’État. Car, dans l’esprit du Chef de l’Etat, le peuple tunisien paie aujourd’hui un lourd tribut en raison d’un ensemble de choix ayant appauvri un grand nombre de ses meilleurs enfants.