Toujours avec méthode et application, à Monastir, volet renforts, si renforts il y a, on tentera d’ajouter au groupe en place deux ou trois joueurs qui doivent clairement apporter une plus-value.
La Presse — Avec le départ de la sentinelle Moses Orkuma, celui en cours de Fourat Soltani et la probable cession du buteur Hazem Mastouri dont la cote a explosé ces derniers temps, l’USM consolide sa réputation établie de vitrine et de pourvoyeur de la L1 avec certains éléments enrôlés qui montent en grade en ralliant le Ribat avant d’être cédés au plus offrant.
Bien entendu, les Usémistes font aussi en sorte de ne pas briser l’équilibre du groupe en dénichant toujours de bonnes pioches sur le marché des transferts tels que l’ex-Clubiste sfaxien et aghlabide Aymen Harzi, le jeune international Mahmoud Ghorbal, le transfuge de Dunkerque et du PSG U19, Mehdi Gannouni, l’indispensable tête pensante Moez Hadj Ali, à pied d’œuvre depuis deux saisons déjà et l’avant Youssef Abdelli, de retour chez les Bleus après y avoir évolué il y a quelques années.
A l’USM donc, les indices trompent rarement et le club usémiste arrive souvent depuis quelques saisons à rester un concurrent plus que crédible pour le titre de champion de Tunisie. Comment ? Avec donc cette capacité permanente de se réinventer à chaque début de saison avec une justesse empreinte d’un brassage de jeunesse et d’expérience sans quasiment jamais connaître de ratés.
Autre spécificité des Bleus, cette aptitude à tracer son sillon dans la discrétion, comme souvent, s’en remettant à titre d’exemple, la saison passée, au travail méthodique de Mohamed Sahli puis de Faouzi Benzarti. En l’état, la réussite plus que relative des Bleus est à mettre au crédit de quelques facteurs, dont forcément des choix techniques porteurs et une bonne gestion d’ensemble.
« Gouverner, c’est prévoir »
A présent, avec le palier atteint, plus vous élevez votre niveau, plus il est difficile d’ajouter quelqu’un à l’équipe. Naturellement donc, quand ça fonctionne bien, le besoin de recruter se fait moins sentir mais nous ne sommes qu’au tout début de cette période charnière, là où les éléments les plus en vue sont ciblés, ce qui implique en retour un recrutement astucieux pour ne pas déstabiliser l’ossature de l’équipe. « Gouverner, c’est donc prévoir », et l’exécutif usémiste devra faire en sorte de toujours disposer de deux bonnes options à chaque poste, tout en gardant quelques fers au chaud sur le banc.
En cette période de prémercato, l’USM partirait forcément sur les mêmes bases, en recrutant moins mais en tentant de créer plus de valeur via ce socle établi avec un cocktail de joueurs d’expérience comme Dhiaeddine Jouini, Harzi et Zegieu, aux côtés des jouvenceaux, tels que Raed Chikhaoui, Louay Trayi, Youssef Herch, Mehdi Ganouni et Anas Bouatay, des ambitieux prêts à prendre le relais et surtout assurer la relève.
