Accueil A la une Education – Wallah we can : Une ONG porteuse d’un engagement générationnel

Education – Wallah we can : Une ONG porteuse d’un engagement générationnel

«Sortir de l’humanitaire, pour investir dans l’humain ! », tel est le credo de Lotfi Hamadi, fondateur de Wallah We Can, ONG tunisienne qui milite pour l’enfance et l’éducation depuis 2012.

La Presse — Tunisien de naissance, ayant vécu en France et exerçant au Canada, Lotfi Hamadi est engagé en Tunisie pour l’enfance et pour le développement du pays. Wallah We Can agit comme un concept pour trouver comment développer des solutions entrepreneuriales à des problématiques sociales et environnementales.

Pour lui, les conditions dans lesquelles se trouvent certains établissements scolaires et les hôpitaux dépassent l’entendement. Avec des entreprises, avec la collaboration du ministère de l’Education avec des citoyens, l’amélioration des conditions de vie a été rendue possible. Hamadi de se livrer sur les réseaux sociaux : «On pense souvent que quand on est sur le terrain de l’enfance on a une approche émotionnelle, humaniste, alors que pour nous c’est une approche purement rationnelle.

L’enfance au-delà des grandes paroles, c’est l’avenir. Factuellement, tant qu’on n’investit pas sur ces enfants-là, pour les préparer à avoir les moyens et les capacités nécessaires pour accomplir les défis nationaux, continentaux et mondiaux, on sera condamnés à régresser». Wallah We Can n’a pas d’agenda, mais plutôt porteur d’un engagement générationnel depuis sa fondation en 2012. Le film documentaire Dites à l’avenir que nous arrivons diffusé récemment sur les chaînes françaises retrace les accomplissements de cette ONG tunisienne.

Ce film revient sur les luttes et les espoirs des jeunes et de leurs parents dans leur région, dans un monde en crise climatique et sociale. Tourné entre Makthar et Bizerte, il donne la parole à une jeunesse et des adultes résilients.

«Pour l’anecdote, une élève d’une école réhabilitée avec le concours de Wallah We Can a affirmé être devenue une maîtresse d’école», a lancé non sans fierté Hamadi.

Wallah We Can digest

Depuis 2012, Wallah We Can développe des solutions entrepreneuriales et environnementales pour répondre aux problématiques sociales liées à l’enfance. A travers quatre projets pour garantir aux enfants 5 droits, reconnus comme fondamentaux : droit à la santé, droit à l’éducation, droit à l’épanouissement et droits à la protection physique et juridique.

Wallah We Can souscrit aux objectifs de la Convention Internationale des droits de l’enfant de 1989, qui précise notamment que chaque enfant a droit à la Santé avec repas équilibrés, eau potable, douches régulières, consultations médicales et protections hygiéniques pour les jeunes filles.  Un droit à l’éducation avec accompagnement scolaire grâce à des solutions de e-learning ainsi qu’un soutien financier pour les élèves en risque d’abandon scolaire.

Une double protection à la fois physique et juridique avec des ateliers de prévention contre toutes formes de violences mise à la disposition d’experts auprès des enfants victimes (psychologues, avocats).  Enfin, l’épanouissement en vue de garantir des expériences éducatives, ludiques et pédagogiques.

Cela grâce à des clubs animés par des jeunes diplômés de la région. Parmi les terrains d’actions de Wallah We Can, il y a tout d’abord la Tunisie, mais aussi la France, le Liban et la Palestine. En Tunisie, à Makthar, il y a eu le déploiement du premier prototype GreenSchool avec ferme éducative et coopérative parentale.

Au gouvernorat de Bizerte, l’extension du modèle Green School avec intégration de projets agro-écologiques, la production de champignons sur marc de café et l’emploi rural féminin. Crescendo et le Label sont deux autres projets à teneur culturelle pour le premier et sociale pour le second.

Wallah We Can initie des projets qui reposent sur des solutions économiques, durables et écologiques. Ainsi, chacun des projets Wallah We Can constitue une véritable entreprise sociale, dont le but est d’assurer un réel impact pour les enfants. Les quatre projets menés par Wallah We Can sont Green School pour faire des écoles des entreprises sociales, Wallah We Care avec des actions en matière de santé juvénile, ambassade de l’enfance pour la protection des victimes de violences et Ecolibree pour lutter contre l’abandon scolaire et pour la santé et le bien-être, en offrant aux jeunes filles scolarisées des protections périodiques lavables et écologiques.

Charger plus d'articles
Charger plus par Mohamed Salem Kechiche
Charger plus dans A la une

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *