
Dans la Tunisie nouvelle, la formation professionnelle continue à jouer un rôle essentiel dans l’œuvre de développement socioéconomique avec un impact profond sur les divers secteurs de la dynamique nationale.
En effet, le rôle de la formation professionnelle est indéniable en contribuant à l’amélioration de l’employabilité, de la compétitivité des entreprises et à la baisse du chômage, en général, plus précisément parmi les jeunes et les nouveaux diplômés, tout en permettant l’acquisition de compétences spécifiques et novatrices en vue de consolider les qualifications pour mieux s’adapter aux exigences renouvelées du marché du travail.
Dans ce cadre, on prévoit le renforcement incessant du secteur de la formation professionnelle qui devrait s’ouvrir, dès la prochaine rentrée, à de nouvelles spécialités afin d’être au diapason des avancées des nouvelles technologies et des nouvelles exigences du marché du travail.
Ainsi, des formations professionnelles en maintenance de véhicules électriques et hybrides sont programmées dès le mois de février 2026, surtout que la spécialité en mécanique des véhicules électriques va de pair avec l’orientation générale de l’État tunisien vers les nouvelles technologies, conformément aux évolutions modernes, d’où l’habilitation du centre de formation adéquat et de ses équipements qui sont déjà en cours dans le gouvernorat de Béja.
D’ailleurs, il est utile de savoir que notre pays mise sur la réalisation du projet stratégique connu sous l’appellation de «Automotive Smart City» afin de mettre en place un vrai noyau de l’industrie des véhicules électriques et intelligents, tout en renforçant sa position dans la chaîne de valeur mondiale.
De surcroît, ledit projet prend une ampleur telle qu’il est censé attirer des investissements pouvant atteindre le montant de 300 millions de dollars, sans oublier qu’il vise une augmentation des exportations tunisiennes en matière de composants automobiles de l’ordre de 13,5 milliards de dinars d’ici à 2027 simultanément à la création de plusieurs dizaines de milliers de nouvelles opportunités d’emploi.
Ces évolutions ne peuvent que confirmer la place qu’occupe le système de la formation professionnelle qui représente déjà une opportunité de taille pour l’intégration sur le marché du travail national et international, sachant que l’agence a signé bon nombre d’accords de coopération, notamment avec ses partenaires italiens, ce qui est de nature à intégrer les diplômés du système national de formation professionnelle dans certaines spécialités recherchées sur le marché du travail italien.
En outre, il y a lieu de mettre en exergue l’intérêt majeur accordé par les autorités tunisiennes compétentes au secteur de la formation professionnelle qui enregistre un essor important tout en nécessitant une réforme en profondeur afin de faciliter l’insertion des jeunes au sein du marché de l’emploi.