
La Tunisie nouvelle se trouve, plus que jamais, en état de guerre frontale pour la libération nationale contre les forces occultes et autres lobbies qui noyautent les différents rouages de l’Administration et tentent d’entraver la bonne marche de la dynamique nationale et de semer la discorde en vue de s’en prendre aux fondements de l’Etat.
La Presse — Mais c’est compter sans la détermination et la fermeté affichées par le Président de la République qui confirme, depuis sa réélection, haut la main, en octobre 2024, l’engagement à conduire les affaires publiques dans un esprit de bonne gouvernance et de nette transparence.
Cette approche est maintes fois réitérée par le Chef de l’Etat qui, pas plus tard que ce jeudi, a réaffirmé cette tendance en présidant la réunion du Conseil des ministre au cours de laquelle il a insisté sur le fait que l’application de la loi ne saurait être piétinée, dans le sens où «nul n’est au-dessus de la reddition des comptes», tout en mettant l’accent sur le déroulement des activités de l’administration tunisienne dont la situation dans bon nombre de services publics est jugée comme étant loin des normes définies par l’État.
Le Président Kaïs Saïed a été, une fois de plus, clair et franc en révélant que, comme à l’accoutumée, certains responsables essaient, par leur comportement, «inadéquat» et souvent voulu, d’attiser le mécontentement social par n’importe quel moyen dans le but évident de créer des manifestations de sabotage.
Dans ce cadre, le Chef de l’Etat a renouvelé les accusations à l’encontre de plusieurs responsables qui ne remplissent pas leurs missions et bloquent, volontairement, l’évolution normale des projets publics, d’où l’obligation de mise à l’écart, annoncée, de ces personnes désormais à bannir des postes de responsabilité.
Autre anomalie, révélée par le Président de la République, dans la mesure où il s’est retrouvé face à des défaillances que le responsable local, à l’instar du délégué ou du «omda», aurait pu arranger pour assurer le bon vécu quotidien des citoyens.
A ce propos, le Chef de l’Etat fournit des cas significatifs de certaines irrégularités dans la gestion de l’eau potable dans le gouvernorat du Kef, où des factures falsifiées ont été émises, ainsi que des coupures d’eau et d’électricité jugées «injustifiées» dans plusieurs régions à la veille de l’Aïd el-Idha.
D’où l’appel présidentiel à une révision totale du modèle de gestion des services publics essentiels, tels que la santé, les transports ou encore le marché de gros.
En outre, l’idée de garantir une révolution administrative et culturelle devant suivre celle législative a été remise sur le tapis afin qu’il y ait la symbiose tant souhaitée entre la construction d’un État social, la justice économique, la transparence et la fin de la marginalisation, tout en appelant à la concrétisation des droits mentionnés par la Constitution afin d’assurer à tous les citoyens une vie digne et un emploi stable.
Le Chef de l’Etat est revenu sur les campagnes alarmistes et autres propagandes de désinformation menées par certains groupes prétendant l’existence de crises, inventées de toutes pièces, en avançant des rapports venant de l’étranger, sachant que ces groupes sont connus pour leur connivence avec des cercles et des ambassades de l’étranger.
Avant de terminer, le Président Kaïs Saïed a précisé encore qu’il ne croit pas et ne suit pas ce qui se dit et s’écrit sur les réseaux sociaux, avant de crier, haut et fort, que la souveraineté de la Tunisie à l’international ne peut, en aucun cas, faire l’objet de négociation, et que les relations avec les autres pays doivent se faire sur un pied d’égalité, dans le respect de la volonté du peuple.
Puis, tout en assurant que les fonds détournés à l’étranger doivent, absolument, être récupérés grâce à de nouveaux processus plus rigoureux et loin des obstacles judiciaires invoqués par certains pays pour empêcher leur restitution.
Il est clair, in fine, selon la vision et le projet du Chef de l’Etat que «tous les Tunisiens sont égaux devant la loi et qu’il n’y a pas de traitement préférentiel entre les régions, d’où l’obligation de reddition des comptes à toute personne fautive quelle que soit sa fonction», a martelé le Chef de l’Etat.