
Le secrétaire général du ministère de l’Économie et de la Planification, Fawzi Ghrab, a indiqué que le document préliminaire du plan de développement 2026-2030 sera prêt avant la fin de l’année 2025. Il sera ensuite examiné par les deux chambres législatives au début de l’année suivante, en l’absence de délais constitutionnels imposés.
Dans une interview accordée à l’agence TAP, Ghrab a précisé que l’élaboration du plan quinquennal de développement est en cours et que la priorité, pour l’heure, est donnée au budget de l’État pour l’année 2026. Celui-ci sera examiné par l’Assemblée des représentants du peuple ainsi que par le Conseil national des régions et des districts, avant que le plan de développement ne soit abordé plus en détail.
Toujours selon Ghrab, le document préliminaire du plan de développement pourrait être présenté au Conseil des ministres avant la fin de cette année, en vue de son approbation conformément à la circulaire n°10 du chef du gouvernement, publiée le 22 avril 2025, relative au plan de développement 2026-2030.
« Le plan de développement n’est pas soumis à un calendrier constitutionnel, contrairement au budget de l’État », a-t-il rappelé. Le document pourra donc être discuté par le Conseil national des régions et des districts ainsi que par l’Assemblée des représentants du peuple au cours du premier semestre de 2026.
Le responsable a également souligné qu’une certaine flexibilité existe entre le budget de l’État et le plan de développement. « Il y a une tendance à intégrer certaines propositions de projets dans le budget de 2026, à condition que leur faisabilité soit confirmée », a-t-il affirmé.
Il a par ailleurs estimé que l’intégration, pour la première fois, d’un niveau interrégional – structuré autour de cinq districts – dans le nouveau plan de développement contribuera à renforcer les synergies entre régions ainsi que leur compétitivité.