
La campagne céréalière (blé tendre, blé dur et orge) bat son plein depuis le début du mois de juin afin d’obtenir la meilleure récolte possible et une conservation optimale des quantités disponibles, ce qui exige la conjugaison des efforts des différentes parties intervenantes en la matière.
En effet, suite à une saison marquée par de bonnes conditions pluviométriques et climatiques ayant permis une production en grande quantité et de bonne qualité, constituant une aubaine pour les agriculteurs et pour le pays en général dans le sens où la réussite de ladite campagne représente, désormais, un enjeu stratégique pour la garantie de la sécurité alimentaire.
De plus, une dernière réunion entre l’autorité de tutelle agricole et les institutions d’appui est venue confirmer l’intérêt majeur accordé par toutes les parties intervenantes en vue d’assurer la réussite de cette saison qui bénéficie d’une priorité totale tout en étant suivie de près par le Président de la République.
Ainsi faut-il mettre en exergue le bon déroulement des opérations de récolte dans le cadre d’un plan impliquant tous les intervenants à travers les diverses régions par le biais d’un plan d’action intégré marqué par une coordination entre les multiples acteurs tout en leur fournissant les ingrédients nécessaires à un renforcement du recours aux meilleures options techniques.
Les spécialistes estiment que d’autres considérations sont prises en compte, dont plus particulièrement les capacités de stockage avec la prise de bon nombre de mesures en vue d’une augmentation sensible du stockage des quantités collectées par l’Office des céréales au niveau national puisqu’on prévoit, d’ores et déjà, la construction, d’ici à 2027, de nouveaux silos pour le stockage des céréales d’une capacité totale d’environ 120 mille tonnes.
En outre, l’Office a programmé d’étaler les nouveaux silos dans les zones de Radès, Sousse et Sfax, tout en prévoyant la réhabilitation des silos déjà existants puisque leur construction remonte à 1985 avec une capacité de stockage de 206 mille tonnes, et un objectif avoué d’absorber les bonnes quantités de céréales collectées ainsi que celles éventuellement acquises sur le marché international et de les conserver dans des conditions valables.
Tous les intervenants du secteur agricole sont ainsi bien conscients de l’obligation de redoubler d’efforts afin de réussir la saison et de sauvegarder les acquis réalisés dans la filière céréalière qui constitue un pilier essentiel quant à la sécurité et la souveraineté alimentaires du pays.