Accueil A la une Tunisie–Arabie saoudite : un prêt de 112 millions de dinars pour créer un pôle oasien à Borj Bourguiba

Tunisie–Arabie saoudite : un prêt de 112 millions de dinars pour créer un pôle oasien à Borj Bourguiba

Un accord de prêt d’un montant de 143,3 millions de riyals saoudiens, soit l’équivalent de 112 millions de dinars tunisiens, a été signé vendredi à Tunis entre le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, et le directeur général du Fonds saoudien pour le développement (FSD), Soltan bin Abderrahmane Al-Murshed. Cet accord vise à financer un projet de création d’un pôle oasien dans le sud tunisien.
Le projet prévoit l’extension du village frontalier de Borj Bourguiba, situé dans la délégation de Remada (gouvernorat de Tataouine), ainsi que la création de nouveaux villages à proximité. Il comprend également l’aménagement et la mise en valeur de 1 000 hectares de terres agricoles.
Ce prêt sera remboursable sur une période de 20 ans, incluant cinq années de grâce, avec un taux d’intérêt de 2,5 %.
Lors de la cérémonie de signature, le ministre de l’Économie et de la Planification a souligné que ce projet contribuera à diversifier et à développer l’économie dans le sud du pays, en créant des emplois et des sources de revenus au profit des populations locales. Il a également rappelé que le FSD a soutenu, depuis les années 1970, de nombreux projets de développement en Tunisie, avec actuellement 14 projets en cours de réalisation.
Le directeur général du FSD a pour sa part indiqué que le Fonds a financé à ce jour 32 projets en Tunisie, pour un montant global estimé à 1,2 milliard de dollars.
Présent également lors de la signature, le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzedine Ben Cheikh, a précisé que le projet permettra de rationaliser l’exploitation des ressources hydrauliques souterraines à travers l’aménagement de cultures irriguées sur une superficie de 1 000 hectares à Borj Bourguiba. Il contribuera, selon lui, à lutter contre le chômage, à fixer les habitants dans leur région, à préserver la biodiversité du désert et à renforcer la résilience face aux effets du changement climatique.

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