
Les sociétés communautaires représentent, de l’avis des spécialistes, un vrai modèle de développement social et économique et un choix national faisant partie du projet présidentiel visant le renforcement du rôle social de l’Etat et de l’inclusion socioéconomique en faveur de tous les citoyens sans exclusive, dans le but évident de créer de nouvelles opportunités d’emploi tout en encourageant l’initiative privée.
En effet, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, une session de formation au Centre national de formation des formateurs et d’ingénierie de la formation s’est tenue les 27 et 28 juin à l’intention des directeurs régionaux de l’emploi et de la formation professionnelle, afin de renforcer leurs compétences en matière de soutien aux sociétés communautaires.
Cette manifestation est destinée à mieux faire diffuser le concept, les objectifs et les dimensions économique, sociale et environnementale desdites sociétés, sans oublier le déroulement d’une formation quant aux modalités de création, les procédures légales et autres aspects structurels, fiscaux et financiers en relation avec ces entreprises.
Il faut dire que dans les milieux concernés, les experts sont persuadés que les sociétés communautaires constituent, désormais, un véritable modèle socio-économique alternatif appelé à répondre efficacement aux défis de création de richesse et d’emplois, outre la garantie de la bonne gouvernance et de l’accompagnement adéquat permettant d’éliminer les obstacles empêchant leur mise en activité effective.
A noter que censé s’agrandir et porter sur la création, en principe, de cinq sociétés communautaires dans chaque région, le projet semble rencontrer de graves entraves en vue de son installation généralisée et bien ancrée afin de devenir un élément essentiel du projet socioéconomique du pays dont le document réglementaire a été signé concernant le processus de financement de ces sociétés par les banques, sachant que près de deux cents sociétés sont déjà légalement constituées.
Les données concrètes prouvent, en définitive, que les sociétés communautaires constituent, à n’en point douter, un des fondements du développement durable et de l’activité économique et solidaire dans le pays, sans oublier l’importance du rôle de ces sociétés dans la réalisation de la justice sociale, la transparence des transactions financières ainsi que la consolidation du développement de la société, sa stabilité et sa pérennité.