
La nouvelle approche de développement mise en place semble plutôt payante. Et le pays continue, comme le soutient le Président de la République, à avancer sur la bonne voie, et de soutenir, ainsi, ses efforts de progrès. Ce constat ne relève pas de la prétention, encore moins de la courtoisie. Les fondamentaux socioéconomiques, tout comme les appréciations et les notations des instances spécialisées aussi bien régionales qu’internationales, témoignent d’un redressement à la fois sûr et progressif.
La croissance, même si elle n’est pas encore à son meilleur niveau, en raison d’une conjoncture internationale complexe et sous pression, a réussi à se stabiliser et à retrouver ses repères, du moins à moyen terme.
De leur côté, les investissements directs étrangers, pour longtemps à l’arrêt, ont connu, en 2024, un regain de dynamisme, ce qui a permis à notre pays, selon le dernier rapport de la Cnuced, d’intégrer le top 10 des destinations mondiales pour les IDE.
Le rapport précise, en effet, que le volume a progressé en 2024 de 21% avec une valeur de 936 milliards de dollars. Tout comme les annonces d’investissements qui ont enregistré un net rebondissement, totalisant les 13 milliards de dollars, contre un bilan néant une année auparavant. Un comportement donc positif qui confirme que notre pays, en dépit de des moyens limités, commence à reconquérir, progressivement, le capital-confiance du marché financier international.
Et de toute évidence, la revalorisation des notes souveraines de la Tunisie par les principales agences de notation internationales ont beaucoup aidé à gagner ce repositionnement.
D’ailleurs, pour les prochaines années, les projections tablent sur un volume d’investissement beaucoup plus important, grâce notamment aux multiples et importantes dispositions retenues à cet effet. On pense surtout au lancement de toute une stratégie nationale pour la promotion des investissements, reposant essentiellement sur l’amélioration de l’attractivité de l’environnement des affaires, la garantie de nouvelles incitations ciblées, l’assouplissement du cadre juridique et législatif et la modernisation des procédures administratives.
Le lancement, également, d’une plateforme dédiée à la promotion de l’investissement consolide davantage cette orientation, surtout qu’elle procède du souci d’élargir la visibilité des investisseurs et de leur apporter soutien, encadrement et accompagnement.
Mais ce qui conforte encore plus les choix de la Tunisie pour la prochaine étape, c’est certainement cette touche de modernisation qui commence à s’élargir pour englober toutes les composantes de l’économie.
Dans cette optique de modernisation, la transition énergétique a été, sans aucun doute l’une des principales satisfactions du nouveau modèle de développement national. Et ce n’est pas un hasard si la Tunisie a été classée, par le Forum économique mondial (WEF), le deuxième pays le plus performant en Afrique en matière de sécurité et de transition énergétiques (voir La Presse du 26 juin).
Donc, autant d’indicateurs qui autorisent notre pays à poursuivre ses objectifs avec plus d’assurance.