
Les agents de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) ont menacé de débrayer le mercredi 17 juillet 2025 dans toutes les agences et succursales de la société sur l’ensemble du territoire national. Cette action vise à protester contre ce qu’ils considèrent comme une forme d’attentisme qui s’est prolongée vis-à-vis de leurs revendications ». Dans un préavis de grève adressé à la Présidence du Gouvernement, aux ministères de l’Énergie, des Affaires Sociales et de l’Industrie, ainsi qu’au Président-Directeur Général de la STEG, la section des offices et établissements publics de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a exprimé le mécontentement des agents de l’organisme administratif sectoriel de l’électricité et du gaz. Ce mécontentement est dû à l’impasse des négociations et au retard dans le règlement de nombreux dossiers en suspens, notamment le recul sur des décisions autoritaires et unilatérales concernant les recrutements, les parcours professionnels et la gestion du personnel.
Le préavis souligne que le syndicat a été contraint à l’escalade après avoir constaté une « indifférence et une approche illégale face aux demandes du secteur, ainsi qu’une entrave systématique aux négociations ». Il demande au gouvernement et à la direction générale de la STEG de répondre à une série de revendications, dont celles de permettre à la STEG de réaliser ses projets dans le domaine des énergies renouvelables, payer les redevances des agents depuis 2016 jusqu’à aujourd’hui, récupérer les fonds bloqués de la plateforme de prêt économique, appliquer le procès-verbal de la réunion du 28 avril 2023 et réviser les salaires pour 2024 et 2025 et les grades académiques.
Slaheddine Salmi, secrétaire général adjoint, a tenu le gouvernement et la direction générale responsables des conséquences potentielles de la non-satisfaction de ces revendications. Il a insisté sur le fait que la décision de grève sera générale si aucune action rapide n’est prise concernant le dossier des revendications.