
Il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont ce dernier paru aux éditions Albin Michel.
La Presse — Le professeur David Khayat, cancérologue franco-tunisien de renommée mondiale, est connu pour avoir fondé et dirigé l’Institut National du Cancer en France, et avoir longtemps dirigé le service d’oncologie de la Pitié-Salpêtrière à Paris.
Ce qu’on sait moins de lui, c’est que ce bon vivant qui a côtoyé la mort tout au long de sa carrière, est un amateur éclairé de bonne cuisine tunisienne, est l’ami des grands chefs, passe volontiers aux fourneaux lui-même, et a passé son CAP à près de 70 ans. On doit au professeur Khayat de nombreux ouvrages savants.
Mais il est un jardin pas tout à fait secret de David Khayat, c’est sa carrière de romancier. On lui doit en effet plusieurs ouvrages de fiction, dont le dernier paru aux éditions Albin Michel : « Je m’appelle Hanna ».
Bien sûr, il s’agira de ce que David Khayat connait le mieux : la lutte entre la vie et la mort.
Mais c’est sous forme d’une allégorie que le médecin raconte cette éternelle bataille.
Son héroïne Hanna est une incarnation du cancer qui ronge Esther. Hanna est en guerre, cernée par des ennemis invisibles, vulnérable. Face à elle, Esther, vaillante, est prête à l’affronter.
Laquelle des deux survivra ?
Incarner le cancer en une figure féminine, en faire une guerrière, est, il faut l’avouer, assez audacieux.
Seul David Khayat pouvait se permettre de dédramatiser ainsi la maladie.