Accueil A la une Justice sanitaire : Une urgence nationale, une priorité absolue

Justice sanitaire : Une urgence nationale, une priorité absolue

Il est une donnée fondamentale ou un axiome essentiel marquant la politique du Président Kaïs Saïed.
La justice n’a de valeur qu’à la condition qu’elle touche tous les secteurs de la vie nationale, sans exception ni distinction.
La justice sanitaire constitue un dossier permanent sur le bureau du Chef de l’Etat et l’hôpital public est condamné, en dépit de toutes les difficultés qui entravent ses performances, à gagner le pari de cette justice.

La Presse — S’il est une caractéristique qui distingue l’approche développementielle initiée par le Président Kaïs Saïed depuis son accession à la magistrature suprême et mise en œuvre méthodiquement depuis le déclenchement du processus salvateur du 25 juillet 2021, c’est bien celle de la multidisciplinarité des mesures prises depuis, plus particulièrement le 6 octobre 2024, jour de la reconduction du contrat de confiance et d’avenir entre le Chef de l’Etat et le peuple tunisien.

Dans le sens que, désormais, aucun secteur n’est oublié et aucun secteur aussi n’est privilégié aux dépens d’un autre secteur. Le tout est traité sur la base de la quête permanente en vue de la réalisation de la justice dans toutes ses dimensions. Ainsi, pour le Président, il ne saurait y avoir de justice judiciaire sans la consécration de la justice économique ou de justice éducative en dehors de la consécration du droit de tous à la santé.

Et les exemples profusent pour démontrer que le projet sociétal que les Tunisiens s’appliquent à édifier sous la conduite du Président n’a d’avenir qu’à la condition qu’il soit multidimentionnel, pluridisciplinaire et interdépendant.

Les analystes objectifs et intègres qui suivent l’évolution du paysage politique national avec l’œil de l’observateur qui sait faire la part des choses et fonde son action sur les principes de l’objectivité et de l’intégrité doivent reconnaître qu’aux palais de Carthage et de La Kasbah, on accorde la même attention et le même suivi aux dossiers de l’éducation (des examens nationaux), de la création des sociétés communautaires, de la coopération internationale, de la promotion de l’administration numérique, de la justice dans le sens de la poursuite judiciaire des corrompus et des commanditaires des actions de blanchiement d’argent.

L’objectif suprême recherché est que nul quels que soient son nom, sa fortune ou la sensibilité politique à laquelle il appartient (y compris parmi ceux qui se déclarent défenseurs les plus zélés du 25 juillet) ne pourra échapper à la justice pour répondre de ses méfaits.

Et l’actualité de prouver, de nouveau, que le souci présidentiel de concrétiser la justice sanitaire reste au fronton de ses préoccupations et constitue une urgence nationale.

En témoignent les directives claires et tranchantes qu’il a données au Dr Mustapha Ferjani, ministre de la Santé, mardi 1er juillet lui demandant de mobiliser les compétences du ministère afin que la justice sanitaire devienne une réalité concrète que les Tunisiens vivent tous les jours.

Et même si certaines insuffisances persistent à l’image des jeunes médecins qui revendiquent l’amélioration de leurs conditions de travail et l’augmentation des salaires qu’ils perçoivent et qu’un effort supplémentaire est à fournir pour protéger l’hôpital public et les médecins y exerçant contre les actes de violence inacceptables qui s’y produisent, malheureusement, à un rythme allant en s’amplifiant de jour en jour, il ne faut pas oublier que l’institution hospitalière publique a constitué  et continue à représenter l’une des fiertés de la Tunisie depuis l’indépendance.

Et en dépit des erreurs du passé et des dépassements qui ont marqué la décennie noire, le secteur de la santé plus particulièrement les médecins des hôpitaux publics restent le rempart infranchissable qui préserve le droit absolu de chaque Tunisien à des soins de qualité et à une prise en charge sanitaire se basant sur le principe de l’égalité du traitement réservé à tous les patients quelles que soient leur situation familiale ou leur région d’origine.

Le Chef de l’Etat a tranché dans tout ce vacarme assourdissant qui accompagne, ces derniers jours, les mouvements légitimes de protestation des jeunes médecins et en stigmatisant la volonté de certaines parties qui cherchent vainement à instrumentaliser ces revendications acceptables et réalisables à long terme, faut-il le préciser, au vu de l’état actuel des finances du ministère.

Le Président a, en effet, précisé : «La santé publique se relèvera et les patients bénéficieront des soins et de l’accompagnement nécessaires».

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