
Reuters a rapporté aujourd’hui, vendredi, citant des diplomates aux Nations Unies, que la conférence sur la solution à deux États, parrainée par la France et l’Arabie Saoudite, se tiendra les 28 et 29 juillet de cette année. Elle avait été reportée le mois dernier suite à l’agression israélienne contre l’Iran.
La conférence devait initialement avoir lieu à New York entre le 17 et le 20 juin, sous l’égide de la France et de l’Arabie Saoudite, dans le but d’établir une feuille de route menant à la création d’un État palestinien. Cependant, l’attaque israélienne sur l’Iran le 13 juin a conduit plusieurs délégations du Moyen-Orient à s’excuser de ne pas pouvoir y assister, entraînant ainsi son report.
Selon des sources diplomatiques citées par Reuters, l’administration du président américain Donald Trump a exercé une vaste pression diplomatique pour empêcher les gouvernements de participer à la conférence, en envoyant des dépêches les exhortant à ne pas y assister.
La préparation de cette conférence intervient alors qu’Israël, avec le soutien américain, continue de mener une guerre génocidaire dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Cette guerre a causé plus de 195 000 martyrs et blessés palestiniens, majoritairement des enfants et des femmes, en plus de plus de 11 000 disparus et des centaines de milliers de déplacés, au milieu d’une famine généralisée et d’une destruction massive, ignorant les résolutions et les ordres de la Cour internationale de Justice de cesser l’agression.
Beaucoup considèrent cette conférence comme une dernière tentative internationale pour raviver le processus politique vers une solution à deux États, compte tenu de l’impasse des négociations et de la poursuite de l’agression contre Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem occupée.